AVC : les entreprises doivent sensibiliser les salariés
15 000 Français de moins de 45 ans sont frappés chaque année par un accident vasculaire cérébral (AVC), explique Le Parisien. 25 % des AVC touchent des personnes de moins de 65 ans, c’est-à-dire des gens en âge de travailler. Si les premiers signes de l’AVC (mal de tête violent, difficulté d’élocution, paralysie partielle du visage, trouble de la vision…) et la nécessité d’alerter le 15 commencent à être connus du grand public, les facteurs prédisposants ne sont pas tous bien identifiés. Or « leur dépistage et leur traitement permettent de réduire le risque de 80 % », rappelle le Pr Pierre Amarenco, président du Fonds Vaincre l’AVC, sur le site de l’association. La prévention de cette pathologie, première cause de handicap acquis de l’adulte, est donc essentielle. Pour limiter les séquelles, des entreprises sensibilisent leurs salariés. Un atelier de sensibilisation pour les salariés est proposé par Life Medical Control, une société composée de médecins et d’industriels. Cette formation, réalisée dans les entreprises, dédramatise et sensibilise aux risques d’AVC et aux moyens d’action en prévention, pour donner à chacun la possibilité de réduire le nombre d’accidents. En tête des causes de l’AVC arrive l’hypertension, qui concerne un Français sur trois, et qui est évitable, puisqu’il existe des traitements pour la soigner. L’hyperglycémie (diabète) augmente également les risques, car l’excès de sucre dans le sang est corrosif pour les vaisseaux.
Le Parisien Economie, 14/03
En bref
A l’occasion de la « semaine du cerveau » du 13 au 19 mars, de nombreux scientifiques se réunissent un peu partout en France pour étudier et vulgariser leur savoir autour de ce précieux organe. Depuis hier, plusieurs centaines de scientifiques donnent des conférences gratuites pour mettre en lumière les avancées et les connaissances sur cet organe qui garde encore bien des mystères. Parmi les mécanismes les plus méconnus : l’activité du cerveau durant le sommeil. Lors du sommeil, « il y a une activation du flux cérébro-spinal, ce liquide dans lequel le cerveau baigne. Et c’est ce liquide qui va venir rentrer dans le cerveau pour nettoyer et enlever toutes les toxines qui se sont accumulées pendant la journée pour qu’il puisse fonctionner dans des meilleures conditions », a expliqué au micro d’Europe 1, Armelle Rancillac, neuroscientifique à l’Inserm.
Europe1.fr, Europe 1, Lelegramme.fr, RFI, 13/03
Dans un entretien au Généraliste, Jean-Pierre Poulain, professeur de sociologie à l’université de Toulouse, spécialiste des questions relatives aux dimensions sociales et culturelles de l’alimentation et auteur de l’ouvrage « Sociologie de l’obésité », explique que « l’obésité n’est pas seulement un problème médical ». Il souligne : « En participant à l’expertise Inserm de 1999 sur l’obésité, j’ai découvert une question d’une ampleur sociologique considérable, ayant trait bien sûr à des problèmes liés à l’alimentation, définie par la position sociale, les rapports de genre, la nécessité, le religieux, la culture, la place du plaisir, etc. Mais aussi une cause de souffrance, de discrimination et d’inégalités sociales ».
Le Généraliste, 13/03
Selon des chercheurs israéliens, pratiquer un sport d’endurance ou cardio, comme la course à pied ou la natation, pendant 20 minutes chaque jour permettrait de réduire le risque de cancer avec des métastases. Dans le cadre de cette étude, publiée dans la revue Cancer Research, les chercheurs ont analysé une cohorte de plus de 3 000 personnes pendant près de 20 ans. Ils se sont aperçus que les personnes qui faisaient régulièrement une activité physique en aérobie, autrement dit, un sport d’endurance ou cardio, avaient un risque de développer un cancer métastatique diminué de 72 % comparé aux personnes sédentaires.
Journaldesfemmes.fr, 13/03
Pfizer a annoncé avoir trouvé un accord pour le rachat de la biotech Seagen. Il propose une valorisation à 43 milliards de dollars pour cette société américaine, spécialisée dans les anticorps conjugués, des traitements innovants contre le cancer sur lesquels elle travaille depuis plus de 20 ans. Avec cette acquisition, Pfizer veut se diversifier, conscient que la manne financière dont il a bénéficié ces dernières années grâce à son vaccin anti-Covid allait se tarir, explique La Tribune.
La Tribune, 14/03