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Antibiotiques – Pollution – Science participative – Eczéma atopique – Nouveau directeur général de la Santé

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Antibiotiques : vente à l’unité rendue obligatoire en cas de pénurie

La délivrance de médicaments à l’unité va être rendue obligatoire pour certains antibiotiques en tension d’approvisionnement, une mesure destinée à lutter contre les pénuries et l’antibiorésistance, a indiqué hier une source proche du dossier. « Il n’y a pas de rationnement. L’idée, c’est de rendre obligatoire la distribution de médicaments à l’unité quand il y a tension. Mais pas tous, uniquement certains antibiotiques », a indiqué cette source, à l’approche de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2024. « Il y a aussi un intérêt de lutter comme cela contre l’antibiorésistance », a‑t-elle ajouté. La vente à l’unité a été expérimentée en France entre novembre 2014 et 2015 pour une dizaine d’antibiotiques dans 75 pharmacies de ville, une expérience menée par l’Inserm. A la suite de cette expérimentation, le principe d’une dispensation à l’unité de certains médicaments, notamment les antibiotiques, a été entériné dans la loi anti-gaspillage (loi Agec de 2020) et le dispositif rendu possible à partir de 2022.

AFP, 20/09, RTL, 21/09

Aggravation de la pollution globale de l’air par les feux de forêt

Deux articles, publiés dans Nature hier, évaluent comment les incendies de forêt provoquent des émissions préoccupantes d’ozone dans les basses couches de l’atmosphère et surtout des particules de moins de 2,5 micromètres de diamètre (PM2.5). Ces dernières peuvent provoquer des affections respiratoires, cardio-vasculaires et des maladies mentales. Indépendamment des feux de forêt, il s’agit d’un problème de santé publique. Actuellement « 99 % de la population mondiale respire un air qui dépasse la recommandation de l’OMS », a rappelé récemment Isabella Annesi-Maesano, professeur d’épidémiologie environnementale à l’université de Montpellier et directrice de recherche à l’Inserm. L’un des articles, publié dans Nature, consacré aux effets des feux aux Etats-Unis, conduit par des chercheurs de l’université de Stanford, montre qu’ils ont stoppé, en partie, l’amélioration de la qualité de l’air pour les particules fines. En combinant des mesures au sol et par satellites, entre 2000 et 2022, les scientifiques ont établi que les feux de forêts avaient changé la dynamique d’amélioration de la qualité de l’air. Dans 41 des 48 Etats continentaux américains, la concentration moyenne aux PM2.5 était en baisse jusqu’en 2016, puis cette baisse s’est ralentie dans 31 Etats et a commencé à s’inverser dans 11 autres. Les incendies de forêt ont donc estompé près de 25 % des progrès réalisés en matière de qualité de l’air depuis le début du siècle aux Etats-Unis. Le deuxième article, également publié dans Nature et rédigé par Shanshan Li, directrice adjointe du centre de recherches sur la qualité de l’air à l’université de Monash à Melbourne (Australie), est consacré à l’exposition de la population mondiale à la pollution des feux de forêts entre 2000 et 2019. Ce travail, a établi que 2,2 milliards de personnes dans le monde respirent au moins une fois par an un air trop pollué aux particules fines à cause de ces feux.

Le Figaro, 21/09

En bref

Hier s’est tenue la conférence « La recherche s’intéresse à mon assiette », organisée par le Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse (CRCT) et le Dr Marc Poirot, Directeur de recherche à l’Inserm, en partenariat avec le Réseau Nutrition Activité physique Cancer Recherche (Réseau NACRe) et la Fondation Toulouse Cancer Santé. L’idée : permettre au grand public et aux curieux de mieux comprendre le fonctionnement de la recherche en lien avec la santé. L’occasion notamment d’évoquer la science participative. « On veut montrer qu’avec la force du grand public, on peut faire avancer la recherche, explique Bernard Srour, chercheur en épidémiologie nutritionnelle, présent à la conférence. On peut les inclure dans nos études, nos réflexions et construire la recherche avec eux ». Notamment grâce à NutriNet-Santé. Cette étude de cohorte, lancée en 2009, rassemble à ce jour 170 000 participants, qui renseignent des données sur leur alimentation, leur état de santé…

Francetvinfo​.fr, 20/09

Les personnes atteintes d’eczéma atopique auraient plus de risque de développer des maladies inflammatoires de l’intestin, révèle une étude américaine de l’université de Pennsylvanie, publiée dans la revue JAMA Dermatology. Les chercheurs ont conclu que les adultes atteints de dermatite atopique présentent un risque accru de 34 % de développer une maladie inflammatoire de l’intestin (MICI) par rapport aux personnes ne souffrant pas de cette affection cutanée. Les enfants atteints de cette même maladie voient une hausse du risque de 44 %. Le risque de développer une MICI augmenterait également avec la gravité de la dermatite atopique.

Femmeactuelle​.fr, 20/09

Un nouveau directeur général de la Santé, Grégory Emery a été nommé, hier, par le gouvernement, en remplacement de Christian Rabaud, qui était en poste depuis cinq mois à la tête de cette antenne. Christian Rabaud avait été nommé en avril à la suite du départ de Jérôme Salomon, figure emblématique de la crise de la Covid, parti prendre des responsabilités à l’Organisation mondiale de la Santé. M. Emery était jusqu’alors le numéro deux de l’agence, poste qu’il occupait depuis 2022. Il avait auparavant conseillé deux ministres de la Santé, Agnès Buzyn et Olivier Véran, ainsi que le Premier ministre Edouard Philippe au plus gros de la crise du Covid en 2020.

AFP, 20/09