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Antibiorésistance – méditation – squelette – longévité humaine – surveillance de la glycémie – « rucking » – organoïdes

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

La France intensifie la lutte contre l’antibiorésistance

Le Monde Science & Médecine note que la recherche publique française se mobilise face à l’antibiorésistance, phénomène par lequel les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Ce problème de santé publique majeur pourrait entraîner 1,28 million de décès dans le monde d’ici 2030, soit 13,4% de plus qu’en 2022, d’après un article du Lancet de septembre 2024. Parmi les chercheurs engagés figure Vincent Libis, qui dirige un laboratoire Inserm-Sorbonne Université à Paris. Son équipe cherche à identifier de nouvelles molécules antibactériennes dans le sol, une approche qui a déjà permis de découvrir quatre molécules actives contre le staphylocoque doré multirésistant. Ce programme figure parmi les projets soutenus par le Programme prioritaire de recherche (PPR) antibiorésistance, coordonné par Evelyne Jouvin-Marche. D’autres initiatives incluent le projet de Philippe Glaser, professeur à l’Institut Pasteur, qui utilise le séquençage du génome et l’intelligence artificielle pour caractériser et diagnostiquer la résistance aux antibiotiques. De son côté, Charlotte Michaux, chercheuse Inserm au CHU de Rennes, s’intéresse aux « souches de rechute », des bactéries qui survivent aux traitements antibiotiques en entrant en dormance.

Le Monde Science & Médecine, 22/01/2025

Les bienfaits de la méditation sur le cerveau et le corps

Le magazine Tout Savoir Bien-être présente les effets positifs de la méditation sur le corps, la santé et le cerveau, notamment l’apaisement des fonctions mentales et le rajeunissement des neurones, s’appuyant sur des recherches menées depuis une cinquantaine d’années. Antoine Lutz, chercheur à l’Inserm, affirme que la méditation développe l’intelligence et la créativité, apaise l’esprit, améliore la prise de décision et modifie certaines zones clés du cerveau, telles que l’hippocampe. Il a étudié les liens entre méditation et neuroplasticité, la capacité du cerveau à se réorganiser en fonction de nos expériences. Il a observé des changements dans le volume de structures cérébrales liées aux émotions, comme une réduction de l’amygdale et une augmentation de l’hippocampe et des régions frontales. Ces ajustements favorisent des émotions plus positives, une stabilité émotionnelle et une meilleure concentration. Une étude de chercheurs de Harvard au Massachusetts General Hospital (MGH) a aussi montré que la méditation peut reconstruire la matière grise du cerveau en seulement 8 semaines. Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain et grand méditant, confirme que de nombreuses études ont prouvé que le cerveau subit des changements structurels et fonctionnels à la suite d’un entraînement de l’esprit, mettant en évidence la neuroplasticité.

Tout Savoir Bien-Etre, 01/03/2025

En bref


Le magazine Epsiloon relate la découverte de chercheurs soulignant que les os, longtemps considérés comme de simples structures de soutien, sont vivants et jouent un rôle actif dans le métabolisme général de l’organisme. Les os sécrètent des hormones et influencent la physiologie de l’organisme, régulant des fonctions biologiques vitales. « On prend conscience que le tissu osseux est un régulateur de la circulation des éléments essentiels pour assurer l’énergie des cellules, dans tout l’organisme », souligne Guillaume Courbon, immunologue au laboratoire Inserm Sainbiose, de l’université de Saint-Étienne.

Epsiloon, 02/2025


Dans les colonnes de www​.ouest​-france​.fr, Jean-Marc Lemaître, directeur de recherche à l’Inserm, explique les limites et perspectives de la quête de longévité humaine. Depuis 2021, le multimillionnaire américain de 47 ans, Bryan Johnson, dépense environ 2 millions de dollars par an dans le cadre de son projet Blueprint, dans le but de ralentir le processus de vieillissement. Jean-Marc Lemaître affirme que le vieillissement est réversible. Il souligne que la longévité humaine pourrait atteindre 120 ans avec une bonne santé, grâce à des avancées telles que la reprogrammation cellulaire et l’ARN messager. Cependant, il rappelle que la mort demeure inévitable.


www​.ouest​-france​.fr, 21/01/2025

Le site www​.pourquoidocteur​.fr s’interroge sur la popularité croissante de la surveillance de la glycémie, une pratique qui se répand même parmi les individus non diabétiques, en grande partie impulsée par les influenceurs. L’Inserm met en garde contre l’utilisation inappropriée des capteurs de glycémie par des individus en bonne santé, soulignant que ces outils sont destinés aux diabétiques pour gérer leur traitement. L’institut précise que l’utilisation de ces dispositifs sans suivi médical peut entraîner des interprétations incorrectes et conduire à une pathologisation de réactions normales du corps, telles que les variations post-prandiales.


www​.pourquoidocteur​.fr, 21/01/2025

Lire le Canal Détox du 13/01/2025.


Le Monde Science & Médecine s’intéresse au « rucking », une tendance en vogue qui consiste à marcher avec un sac lesté. Bien que populaire pour ses bénéfices musculaires, cette pratique est controversée. Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP), qui dirige également une équipe Inserm sur l’arthrose, met en garde : « Je ne vois pas bien l’intérêt ni pour le mal de dos ni pour l’arthrose des membres inférieurs  ». Il souligne que surcharger les articulations peut aggraver les problèmes de dos, notamment la lordose lombaire.


Le Monde Science & Médecine, 22/01/2025


Selon Lemoniteurdespharmacies​.fr, les organoïdes, des structures cellulaires en trois dimensions, sont désormais utilisés en laboratoire pour tester des médicaments sur des modèles miniatures d’organes humains. Nathalie Vergnolle, directrice de recherche à l’Inserm, explique que ces organoïdes ne sont pas des organes à part entière, mais « reproduisent une partie des qualités fonctionnelles et structurelles d’un organe ». Elle ajoute qu’ils peuvent être utilisés pour comprendre les mécanismes des maladies, réaliser des tests pharmacologiques prédictifs, et potentiellement ouvrir la voie à un nouveau type d’essais cliniques.


www​.lemoniteurdespharmacies​.fr , 21/01/2025