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Allergies – Pollution de l’air souterrain – Rhinite allergique – Douleur – Cancer du sein – Chirurgie bariatrique – Covid-19

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Première cartographie digitale des cellules immunitaires responsables des allergies

Des scientifiques de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Toulouse III – Paul-Sabatier, ont créé la première cartographie digitale des mastocytes humains, cellules immunitaires responsables des allergies. « Cette étude est la première étape vers une révolution des traitements anti-allergiques, vers une personnalisation accrue, une plus grande efficacité et moins d’effets secondaires. Nous poursuivrons nos recherches pour affiner cette cartographie et l’adapter à divers contextes pathologiques, traités ou non, pour le bénéfice de la communauté scientifique et médicale travaillant sur les allergies », déclare le chercheur Inserm Nicolas Gaudenzio, au sein de l’Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires. Pour mieux comprendre les mastocytes, Nicolas Gaudenzio et son équipe ont utilisé le séquençage en cellule unique, analysant l’ARN de cellules individuelles de plusieurs organes pour obtenir leur « carte d’identité » individuelle. Plus de trente organes humains ont été examinés, identifiant non pas deux, mais sept sous-types de mastocytes, chacun avec des caractéristiques et fonctions distinctes.

Santemagazine​.fr, 02/09

Lire le communiqué de presse du 31/08/2023 : « Première cartographie digitale des cellules immunitaires responsables des allergies »

La RATP s’attaque à la pollution de l’air souterrain

En mai, l’équipe de l’émission « Vert de Rage » (France 5) a livré les résultats de huit mois d’enquête pour documenter la mesure des PM2,5 (des particules inférieures à 2,5 micromètres), en suspension dans l’air, dans toutes les stations du métro parisien. Le reportage sera diffusé « en octobre », assure le journaliste Martin Boudot. Ce dernier était auditionné le 1er septembre par Île-de-France Mobilités, qui prend enfin le sujet au sérieux. Pendant les heures de pointe, des niveaux 15 fois supérieurs aux recommandations de l’OMS pour l’air extérieur (5 microgrammes pour les PM2,5) ont été mesurés par instants. Pour mieux extraire les fumées des tunnels, 57 millions d’euros sont consacrés à moderniser une quarantaine de ventilateurs sur les 270 du réseau entre 2021 et 2024. Et, pour essayer de réduire l’émission des rames lors du freinage, la RATP équipe une partie des rames du RER A de nouveaux patins, posés sur les disques des roues et sur les roues elles-mêmes. Ces nouveaux freins pourraient réduire de 60 % à 90 % le nombre de particules émises lors de l’arrêt des trains selon les tests menés en laboratoire. Ce dispositif pourrait être décliné sur des lignes de métro. « Il serait très utile que le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, prenne une décision pour réglementer la pollution de l’air intérieur pour les locaux qui accueillent du public, notamment pour les particules en suspension. Mais pour le moment, l’OMS n’a pas fixé de recommandations pour l’air intérieur », rappelle Isabella Annessi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm, à Montpellier.

Le Figaro, 02/09

En bref

Le Figaro explique que la rhinite allergique est « un facteur méconnu de retard scolaire ». Selon le quotidien, « les enfants et les adolescents passent un tiers de leur vie à l’école, mais l’environnement scolaire n’est pas toujours bien adapté aux 7 % à 15 % d’entre eux qui, en France, souffrent de rhinite allergique ». En 2017, l’Inserm indiquait que la fréquence de la rhinite allergique avait plus que triplé en vingt-cinq ans. Le taux d’absentéisme des enfants ayant une rhinite allergique a été peu évalué mais pourrait atteindre 20 % d’entre eux. Plusieurs études suggèrent une association entre les difficultés scolaires et la sévérité de la rhinite allergique, ainsi qu’entre l’augmentation des pollens et la baisse des performances scolaires. En France, son impact sur les performances scolaires, en particulier chez les plus jeunes, mériterait d’être plus étudié, estime Le Figaro.

Le Figaro, 04/09

Notre Temps a rencontré la chercheuse Nadine Attal qui « veut éradiquer toutes les douleurs » et « n’hésite pas à détourner les médicaments existants pour un autre usage avec, à la clé, des découvertes inédites ». Elle a participé à la création de la première unité clinique Inserm consacrée à la douleur, à l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Nadine Attal explique : « Nous avons vite compris que les médicaments opiacés n’étaient pas la panacée. Il nous fallait caractériser chaque type de douleur pour trouver le traitement adapté. Avec Didier Bouhassira, nous avons conçu un questionnaire en quatre séries de questions, le DN4 pour mieux dépister ces douleurs. » L’outil est si simple et efficace qu’il fait désormais référence dans le monde entier, disponible en 90 langues.

Notre Temps, 01/10

A partir du 4 septembre et jusqu’au 25 octobre, la Mammobile, centre de radiologie mobile,va stationner dans 21 communes de Seine-Maritime pour encourager les femmes de 50 à 74 ans, éloignées des centres de radiologie, à réaliser un dépistage gratuit du cancer du sein. Ce dispositif est amené à se pérenniser si l’évaluation scientifique est concluante. Les résultats seront connus en 2024. Une équipe de recherche de l’Inserm (Anticipe), pilotée par la docteure Élodie Guillaume et le centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRDC) Normandie, ont décidé, en 2021, de lancer un projet de recherche en allant à la rencontre directe de ces femmes grâce à une « Mammobile ». « Des dispositifs mobiles de dépistage du cancer du sein existent en France, en Europe et aux Etats-Unis depuis des années, mais il n’y avait jamais eu d’évaluation scientifique du dispositif sur notre territoire. L’idée est de voir si on peut réduire les inégalités et augmenter la participation au dépistage », explique Élodie Guillaume.

Francetvinfo​.fr, 01/09

Dans une étude publiée dans Psychological Medicine, des chercheurs du King’s College de Londres ont constaté que chez des patients obèses, l’inflammation préexistante, plus que la dépression elle-même, pourrait être à l’origine d’une moindre perte de poids après chirurgie bariatrique. L’étude observationnelle longitudinale porte sur 85 personnes obèses opérées (âge moyen 46,5 ans), dont 41 souffraient de dépression avant la chirurgie bariatrique, les 44 autres étant des cas contrôles, tous suivis à 6 mois de leur opération. Ces travaux font écho à certaines recherches françaises. Ainsi ce 5 septembre, les équipes lilloises des Prs François Pattou (université de Lille, CHU de Lille, Inserm, Institut Pasteur de Lille) et Philippe Preux (université de Lille, Inria) vont présenter un dispositif médical numérique capable, grâce à un modèle d’intelligence artificielle, de prédire de manière personnalisée la perte de poids attendue durant 5 ans chez un patient après chirurgie bariatrique.

Lequotidiendumedecin​.fr, 01/09

Dans Scientific Reports, des chercheurs de l’université de New-York révèlent que les bébés nés au début de l’épidémie de Covid-19 ont une plus faible diversité de bactéries dans leur intestin. Selon eux, cela pourrait avoir différentes conséquences sur leur santé. Ces travaux s’appuient sur l’analyse d’échantillons de selles de nourrissons nés entre mars et décembre 2020 et d’enfants nés avant cette période. Tous avaient 12 mois au moment des prélèvements. « Les nourrissons présentaient une abondance plus faible de Pasteurellaceae et d’Haemophilus, des bactéries présentes chez l’humain et pouvant provoquer diverses infections, et une diversité bêta significativement différente », développent-ils. D’après les auteurs, ces différences pourraient être liées aux changements sociaux provoqués par la pandémie de Covid-19.

Pourquoidocteur​.fr, 03/09