À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Additifs alimentaires : une étude alerte sur le risque de diabète de type 2
Le Figaro Santé rapporte que les additifs alimentaires, couramment utilisés dans l’industrie agroalimentaire pour améliorer la couleur, le goût, la durée de vie ou la texture des produits transformés, sont désormais soupçonnés d’être liés au diabète de type 2. Publiée dans la revue PLOS Medicine, une étude menée par des scientifiques du Centre de recherche en épidémiologie nutritionnelle sur 108 000 adultes de la cohorte NutriNet-Santé, a identifié deux mélanges d’additifs associés à un risque accru de cette maladie. Ces mélanges contiennent des émulsifiants présents dans les crèmes glacées et les sauces industrielles, ainsi que des substances comme l’aspartame et le caramel au sulfite d’ammonium, courantes dans les sodas. Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, qui a supervisé l’étude, souligne : « Même en tenant compte de la consommation de sucre, de sel et de gras, de l’indice de masse corporelle, du statut tabagique ou encore des antécédents familiaux de diabète, nous retrouvons un lien avec ces additifs ». Cependant, le niveau de preuve reste faible et les résultats ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la population. Les chercheurs appellent à la prudence et recommandent de privilégier les aliments non transformés.
sante.lefigaro.fr, 08/04/2025
Lire le communiqué de presse du 08/04/2025.
Démence : la vaccination contre le VZV réduit les risques
Selon une étude menée par une équipe de Stanford Medicine (Californie), publiée dans Nature le 2 avril et relayée par Le Monde Science & Médecine, la vaccination contre le zona pourrait réduire de 20% le risque de développer une démence chez les personnes de plus de 65 ans. Le zona, provoqué par la réactivation du virus varicelle-zona (VZV), devient plus fréquent et sévère avec l’âge, touchant 30% des personnes au-delà de 65 ans et jusqu’à 50% après 80 ans. L’étude s’appuie sur les données d’une campagne de vaccination lancée au Pays de Galles le 1er septembre 2013, où les personnes âgées de 79 ans étaient éligibles au vaccin Zostavax. Les chercheurs ont comparé les individus situés juste en dessous et au-dessus de l’âge d’éligibilité, limitant ainsi les biais de confusion. Sur une période de sept ans, ils ont observé une réduction de 20% du risque de démence chez les personnes vaccinées, ainsi qu’une baisse de 37% de l’incidence du zona. Le professeur Pierre Tattevin, du CHU de Rennes, souligne que la protection contre le VZV permet de limiter les atteintes neurologiques. En France, le vaccin Shingrix est recommandé depuis mars 2024 par la Haute Autorité de Santé pour les personnes de plus de 65 ans.
Le Monde Science & Médecine, 09/04/2025
En bref
Selon Egora, un test sanguin pour la maladie d’Alzheimer a montré une valeur prédictive positive, mais son efficacité dépend des présentations cliniques. Actuellement, le diagnostic repose sur des biomarqueurs dans le LCR, mais l’Inserm indique que le test sanguin pourrait remplacer les ponctions lombaires. Une étude sur 2 323 patients a révélé que le biomarqueur ptau-217 était souvent faussement positif chez ceux sans troubles cognitifs. Les auteurs recommandent d’utiliser ces tests uniquement en cas de symptômes spécifiques pour éviter des diagnostics erronés.
www.egora.fr, 08/04/2025
Reprise du communiqué de presse du 04/04/2025.
Pourquoi Docteur rapporte que des chercheurs de l’Inserm, en collaboration avec d’autres institutions, ont développé une intelligence artificielle capable de prédire les arrêts cardiaques avec une précision de plus de 70%. Cette IA analyse les électrocardiogrammes sur 24 heures pour détecter les signes avant-coureurs d’arythmie, potentiellement fatale si non traitée. Les performances de l’algorithme sont prometteuses, détectant les patients à risque dans 70% des cas et ceux sans risque dans 99,9% des cas. Cette avancée pourrait révolutionner la prévention des morts subites d’origine cardiaque, notamment en intégrant ces technologies dans des dispositifs médicaux.
www.pourquoidocteur.fr, 08/04/2025
Reprise du communiqué de presse du 30/03/2025.
Brut annonce la naissance du premier bébé au Royaume-Uni, le 27 février 2025, après une greffe d’utérus réalisée au Queen Charlotte’s and Chelsea Hospital. Grace Davidson, née sans utérus à cause du syndrome de Rokitansky, a reçu celui de sa sœur et a pu donner naissance à Amy Isabel grâce à une fertilisation in vitro (FIV). Cette avancée médicale, dirigée par le chirurgien Richard Smith, offre de nouvelles options aux femmes infertiles.
www.brut.media, 08/04/2025