Désinformation alimentaire – Loi Dumplomb – Cocaïne – USA – 10 000 pas par jour

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Gourous, lobbys, influenceurs : enquête sur les ravages de la désinformation alimentaire 

L’Express publie une enquête sur la désinformation alimentaire, qui examine les conseils contradictoires en matière de nutrition et l’influence des lobbys industriels. Le média souligne que la confusion du public est amplifiée par des études financées par des entreprises, qui tendent à présenter leurs produits sous un jour favorable. Mélissa Mialon, chercheuse Inserm en santé publique et spécialiste de l’étude des lobbys, observe que « quand les travaux sont financés, même partiellement, par un fabricant, ils sont très souvent plus favorables à ses produits ». La prolifération de régimes alimentaires à la mode, souvent promus par des influenceurs sans qualifications, ajoute à la cacophonie nutritionnelle. Les recommandations officielles, pourtant claires, peinent à se faire entendre face à ces messages discordants. Des exemples historiques, tels que la promotion du sucre au détriment du gras dans les années 1950, illustrent comment des intérêts économiques peuvent orienter les conseils nutritionnels. Cette désinformation pose un véritable problème de santé publique, rendant difficile pour les consommateurs de discerner le vrai du faux et de suivre des conseils nutritionnels équilibrés.

www​.lexpress​.fr, 24/07/2025

Loi Duplomb : pourquoi il est si difficile de prouver avec certitude le lien entre néonicotinoïdes et maladies humaines ?

Franceinfo revient sur la controverse autour de la loi Duplomb, qui autorise à nouveau l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France. Si l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) l’autorise, elle reconnaît aussi des incertitudes sur ses effets, notamment sur le cerveau des jeunes enfants. Plusieurs études épidémiologiques montrent des corrélations entre exposition à ces pesticides et des troubles de santé (autisme, cancer, baisse du QI), mais sans établir un lien de causalité formel. Selon le toxicologue Xavier Coumoul, directeur d’une unité de recherche Inserm, de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales seraient nécessaires pour y voir plus clair.

www​.franceinfo​.fr, 24/07/2025

La consommation de cocaïne a conduit plus de 5 000 personnes aux urgences en 2024, selon Santé publique France

Au total, selon Santé publique France, 5 067 passages aux urgences en lien avec la consommation de cocaïne ont été décomptés en France l’année dernière, pour 1 619 hospitalisations. Les taux les plus élevés se situent en Guyane, Provence-Alpes Côte-d’Azur et en Occitanie, et les trois quarts de ces passages concernaient des hommes, avec un âge médian de 32 ans, explique Santé publique France. « Après une hausse continue depuis 2012, le taux national de passage aux urgences et d’hospitalisations en lien avec la consommation de cocaïne se stabilise en 2024 », ajoute l’institut. Cependant, sur les dix dernières années, les hospitalisations en lien avec la consommation de cocaïne ont été multipliées par quatre en France.

www​.franceinfo​.fr, 24/07/2025 

En bref

Aux États-Unis, de nombreuses familles, comme celle de June Rice, dépendent de Medicaid pour recevoir des soins à domicile essentiels. Cependant, des coupes budgétaires fédérales menacent ces services cruciaux, suscitant l’inquiétude parmi les bénéficiaires. Bien que certains responsables politiques affirment que ces réductions n’affecteront pas les soins à domicile, des experts estiment que les États pourraient être contraints de réduire ces services. Cela pourrait avoir des conséquences profondes sur la vie des personnes handicapées et leurs familles.

International New York Times (Etats-Unis), 25/07/2025

Ouest-France présente les résultats d’une étude publiée dans The Lancet Public Health, qui remet en question l’objectif traditionnel de 10 000 pas par jour pour maintenir une bonne santé. Menée par des chercheurs de l’Université de Sydney, l’étude analyse 57 travaux portant sur 160 000 adultes et révèle que seulement 7 000 pas quotidiens suffisent à réduire significativement les risques de mortalité (−47%), de maladies cardiovasculaires (−25%), de cancer (−6%), de diabète de type 2 (−14%), de démence (−38%), de dépression (−22%) et de chutes (−28%).

Ouest-France, 24/07/2025