À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Lancement du programme de recherche « Organes et organoïdes sur puces »
Selon Le Dauphiné Libéré, le programme PEPR Med-OOC, lancé en ce début du mois de juillet à Grenoble, reçoit un investissement de 48,4 millions d’euros pour développer des organoïdes et des organes sur puce. Ce projet, porté par l’Inserm, le CNRS et le CEA, permet de tester des traitements en laboratoire, réduisant ainsi le temps d’attente et l’utilisation d’essais animaux. Stéphanie Descroix, chercheuse au CNRS, souligne l’importance de reproduire fidèlement les conditions des organes en 3D. Le programme inclut également un volet formation et vise à structurer une filière industrielle pour accélérer le développement de médicaments.
Le Dauphiné Libéré, 08/07/2025
Lire le communiqué de presse du 07/07/2025
Covid : non-lieu général dans l’enquête sur la gestion de la crise sanitaire par l’État
Le Monde annonce que la Cour de justice de la République a rendu un non-lieu général dans l’enquête sur la gestion de la crise sanitaire par l’État français. Cette décision était prévisible après l’annulation de la mise en examen d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé, au début de la pandémie, et le réquisitoire du parquet général en faveur d’un non-lieu. Les anciens ministres Agnès Buzyn, Olivier Véran, et l’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, ont été dédouanés de toute accusation pénale, bien que l’enquête ait révélé des erreurs et dysfonctionnements dans la gestion de la crise. Plus de 50 rapports avaient averti les autorités du manque de préparation avant la pandémie, et des erreurs ont été commises dans la gestion des stocks de masques et d’autres aspects. La justice commune va maintenant poursuivre ses investigations sur les responsables administratifs, avec plusieurs dossiers ouverts pour mise en danger de la vie d’autrui et autres chefs d’accusation.
Le Monde, 08/07/2025
En bref
L’AFP revient sur l’inquiétude des principaux organismes de recherche médicale français face à des mesures fiscales envisagées dans le budget 2026, qui pourraient réduire drastiquement les dons en leur faveur. Parmi les signataires figurent l’Institut Pasteur et l’Institut Curie. L’Inserm, dont le modèle de financement ne repose pas sur les dons, n’en fait pas partie. Ces mesures, suggérées par un rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), pourraient plafonner les dons défiscalisés, menaçant ainsi le financement crucial de la recherche biomédicale. Le gouvernement n’a pas confirmé si cette piste budgétaire est à l’étude.
AFP, 07/07/2025
Selon Le Monde, face à l’augmentation des maladies transmises par les moustiques en France, comme le chikungunya, de nouvelles méthodes de lutte émergent. Les techniques traditionnelles, incluant la vaccination et les pesticides, montrent leurs limites. L’Inserm met en avant l’importance d’évaluer de nouvelles approches, telles que la technique de l’insecte stérile et l’utilisation de la bactérie Wolbachia, pour réduire les populations de moustiques sans nuire à l’écosystème. Ces méthodes, bien que prometteuses, nécessitent des validations supplémentaires et une réglementation claire, notamment en Europe.
www.lemonde.fr, 08/07/2025
Science et Vie présente une étude chinoise, publiée le 15 juin 2025 dans le Journal of Affective Disorders, qui suggère que les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) pourraient être liés au microbiome intestinal plutôt qu’au cerveau. Basée sur l’analyse de 18 340 individus, elle révèle que certaines bactéries du microbiote intestinal pourraient influencer le développement des TOC, jouant un rôle protecteur ou à risque. L’Inserm définit les TOC comme des comportements répétitifs et irrépressibles. L’Institut souligne qu’actuellement, les traitements disponibles ne soulagent que partiellement les symptômes.
science-et-vie.com, 07/07/2025
Le Parisien s’intéresse à la controverse autour des zones à faibles émissions (ZFE), qui visent à réduire la pollution en limitant la circulation des véhicules polluants. Le gouvernement affirme que ces zones pourraient prévenir jusqu’à 48 000 décès prématurés par an, selon des études de Santé publique France. Cependant, les opposants, dont certains élus et l’écrivain Alexandre Jardin, dénoncent ces chiffres comme étant manipulés. Les estimations, basées sur des modèles statistiques, évaluent les décès attribuables aux particules fines, mais ne peuvent être directement liées à la pollution, ce qui souligne le débat sur leur fiabilité.
Le Parisien, 08/07/2025