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Jumeaux numériques et pathologies cardiaques – syndrome des ovaires polykystiques – dépendance au sucre – additifs et diabète de type 2 – installation des médecins

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Des jumeaux numériques pour soigner le cœur

Le Soir rapporte que Natalia Trayanova, une biophysicienne d’origine bulgare, développe des jumeaux numériques personnalisés pour traiter les pathologies cardiaques graves. Ces modèles virtuels aident à comprendre les arythmies, qui causent environ 400 000 décès annuels aux États-Unis, selon Natalia Trayanova. Elle utilise l’imagerie médicale et l’informatique pour créer une réplique exacte du cœur du patient, intégrant les cicatrices et la fibrose. La simulation d’une arythmie peut prendre de quatre à dix heures sur un superordinateur. La simulation d’une arythmie peut prendre plusieurs heures sur un superordinateur. Une étude pilote a montré que ces jumeaux numériques peuvent guider les médecins lors d’interventions. Natalia Trayanova a lancé un essai clinique avec 170 patients pour tester davantage cette technologie. Elle espère que l’intelligence artificielle permettra de rendre ces techniques accessibles dans les cliniques. Le processus est automatisé, permettant une intervention précise grâce à un plan de traitement prédictif.

Le Soir, 12 – 13/04/2025

En bref

Une avancée prometteuse a été annoncée le 11 avril par des équipes de l’Inserm, du CHU et de l’université de Lille concernant le traitement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une cause d’infertilité touchant 10% des femmes, relate L’Humanité. Ce syndrome est lié à un excès de l’hormone AMH. Les chercheurs ont développé un anticorps, Ha13, qui bloque les récepteurs de l’AMH dans les ovaires, empêchant ainsi les symptômes du SOPK. Les tests sur des souris ont montré une normalisation des cycles, de l’ovulation et des taux d’androgènes. Les chercheurs espèrent reproduire ces résultats chez des femmes adultes.

L’Humanité, 14/04/2025

Lire le communiqué de presse du 11/04/2025.

Selon Les Echos, des chercheurs chinois ont découvert que notre dépendance au sucre pourrait être influencée par une bactérie intestinale plutôt que par la dopamine, en montrant que la concentration d’une bactérie spécifique dans le microbiote est liée à notre envie de sucre. Sergueï Fetissov, chercheur à l’Inserm, a observé des interactions similaires avec une autre bactérie, Escherichia coli, qui produit des protéines modulant la satiété et l’envie de sucre. Par ailleurs, des recherches de l’Institut Max-Planck ont révélé que certains neurones dans le cerveau, en libérant des bêta-endorphines, pourraient également jouer un rôle dans cette addiction au sucre.

Les Echos, 14/04/2025

Selon Le Figaro, une étude française publiée dans la revue Plos Medicine suggère un lien potentiel entre certains additifs présents dans les aliments transformés et le diabète de type 2, après le suivi de 108 000 adultes sur sept ans. Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm en épidémiologie nutritionnelle, souligne que « même en tenant compte de la consommation de sucre, de sel et de gras, de l’indice de masse corporelle, du statut tabagique ou encore des antécédents familiaux de diabète, nous retrouvons un lien avec ces additifs ». Toutefois, le lien de causalité reste incertain et nécessite des recherches supplémentaires.

Le Figaro, 14/04/2025

Reprise du communiqué de presse du 08/04/2025.

Selon L’Opinion, la proposition de loi Garot, visant à réguler l’installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux, suscite une vive opposition. Adopté à l’Assemblée, son article 1 impose une autorisation préalable des ARS pour l’installation des médecins, une mesure qui provoque la colère des professionnels. Ces derniers craignent que cette disposition n’entraîne une salarisation accrue et nuise à l’exercice libéral. Malgré une défaite à l’Assemblée, les syndicats et l’Ordre des médecins tentent d’influencer le texte avant son passage au Sénat. Une grève et une manifestation sont prévues fin avril pour protester contre cette réforme.

L’Opinion, 14/04/2025