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Réforme de la sécurité sociale – rapatrier les données de santé – ménopause et vie professionnelle – accélérer la recherche clinique – mélanges d’additifs alimentaires et risque accru de diabète de type 2 – la microgravité pour améliorer la fabrication de molécules thérapeutiques

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Catherine Vautrin dévoile son plan pour réformer la Sécurité sociale

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France, envisage une réforme ambitieuse de la Sécurité sociale, indique Challenges. Elle propose de créer un cénacle inspiré du Conseil national de la résistance pour explorer de nouvelles pistes de financement et réaliser des économies. Le 2 avril, elle a détaillé sa vision, soulignant la nécessité de changements aussi profonds qu’en 1945, à une époque où la Sécurité sociale fait face à un déficit prévu de 15,4 milliards d’euros pour 2024. Catherine Vautrin a lancé cette initiative lors d’une réunion le week-end du 29 et 30 mars avec le Premier ministre François Bayrou et plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Économie, Éric Lombard. Elle alerte sur la baisse de la natalité en France, un facteur qui pourrait réduire la population active finançant la Sécurité sociale. La ministre prévoit de s’attaquer aux dérives des dépenses de santé, notamment les arrêts maladie et les transports sanitaires. Elle critique également le manque de prévention dans le système de santé et envisage de rendre certaines vaccinations obligatoires. Elle affirme avoir eu des « contacts très positifs » avec des dirigeants politiques pour le Budget 2025.

Challenges, 10 – 16/04/2025

France : transfert des données de santé du Health Data Hub vers un fournisseur local

Les Echos révèlent que le gouvernement souhaite transférer les données de santé du Health Data Hub, actuellement hébergées par Microsoft Azure, vers un fournisseur de cloud français. Cette décision, annoncée le 8 avril 2025 par Clara Chappaz, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, vise à renforcer la souveraineté numérique de la France dans un contexte géopolitique tendu. Depuis sa création en 2019, le Health Data Hub, qui centralise des données pseudonymisées pour la recherche, est critiqué pour son hébergement chez un acteur américain, soulevant des préoccupations de sécurité. Bien que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ait validé le contrat avec Microsoft en 2023, elle encourage le recours à une solution européenne. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a développé la certification SecNumCloud pour garantir la sécurité des données hébergées en France. Des entreprises comme OVHcloud se disent prêtes à répondre aux exigences de sécurité et de souveraineté du projet.

Les Echos, 10/04/2025

En bref

Selon Le Monde, la ménopause impacte la vie professionnelle des femmes, comme en témoigne Nathalie, cadre rencontrant des difficultés. Les symptômes, souvent méconnus, peuvent entraîner une baisse de performance. L’Inserm estime à 14 millions le nombre de femmes concernées en France, dont 87% présentent des symptômes. Bien que des initiatives émergent, telles que des congés spécifiques, la prise en charge reste insuffisante. Des projets, comme celui de l’Eurométropole de Strasbourg, visent à sensibiliser et à adapter les conditions de travail. Des évolutions sont attendues, inspirées des pratiques observées au Royaume-Uni.

Le Monde, 10/04/2025

Egora revient sur le lancement de la plateforme Open-ReMIE par l’Inserm, l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) et les Hospices Civils de Lyon (HCL), visant à accélérer la recherche clinique en cas de nouvelle pandémie. Ce dispositif est co-piloté par les professeures Florence Ader et Karine Lacombe, qui ont été largement mobilisées pendant la crise du Covid. Open-ReMIE, qui s’inscrit dans le Plan Innovation Santé 2030, permet une mobilisation rapide des ressources pour identifier des options thérapeutiques efficaces.

www​.egora​.fr, 09/04/2025

Le Quotidien du Médecin rapporte qu’une étude de la cohorte NutriNet-Santé a identifié un lien entre certains mélanges d’additifs alimentaires et un risque accru de diabète de type 2, suggérant un « effet cocktail ». Marie Payen de la Garanderie, doctorante à l’Inserm et première autrice de l’étude, souligne que ces résultats pourraient influencer les stratégies de prévention en matière de santé publique. Les travaux renforcent les recommandations actuelles de limiter les aliments ultra-transformés et appellent à une révision des évaluations de sécurité des additifs par l’EFSA.

www​.lequotidiendumedecin​.fr, 09/04/2025

Reprise du communiqué de presse du 08/04/2025.

D’après Challenges, la start-up américaine Varda Space Industries utilise la microgravité pour améliorer la fabrication de molécules thérapeutiques. En février, elle a récupéré une capsule spatiale en Australie, lancée six semaines plus tôt par SpaceX, contenant un réacteur pharmaceutique. Depuis sa création en 2020, Varda vise à construire une station spatiale dédiée à la production industrielle de médicaments, ayant déjà réussi à fabriquer du ritonavir, un antirétroviral contre le VIH, lors de sa première mission en juin 2023. L’absence de gravité permet un meilleur contrôle des réactions chimiques et la production de cristaux plus purs.

Challenges, 10 – 16/04/2025