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Obésité et cancer – virome humain – cellules souches reprogrammées – des cellules immunitaires du cerveau acquièrent de nouvelles fonctions avec l’âge – des microbulles pour transporter des molécules thérapeutiques – risques de perte auditive

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Obésité et cancer : un lien avéré

D’après Le Figaro, l’obésité, souvent associée au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires, est également la troisième cause évitable de cancer après le tabac et l’alcool. En France, environ 5% des cancers chez l’adulte sont attribuables à l’obésité, soit 18 000 nouveaux cas par an. Ce lien, mis en évidence en 2003, est désormais bien établi pour treize types de cancer, dont ceux du foie, du côlon et du sein. Catherine Muller, chercheuse au CNRS et à l’université de Toulouse, ainsi que Karine Clément, présidente de l’Association française d’étude et de recherche sur l’obésité, expliquent que les adipocytes, cellules graisseuses, sécrètent des molécules inflammatoires en cas de surcharge pondérale, affaiblissant le système immunitaire et favorisant les mutations cancéreuses. L’obésité perturbe également le microbiote intestinal et stocke des polluants cancérigènes. La résistance à l’insuline et l’excès d’œstrogènes constituent aussi des facteurs de risque. Perdre du poids aide à diminuer le risque de cancer.

Le Figaro, 05/03/2025

HVP : comment le virome humain influe sur la santé humaine

Le Human Virome Program (HVP), financé à hauteur de 171 millions de dollars par le gouvernement fédéral américain, vise à analyser des échantillons de milliers de volontaires afin de mieux comprendre le rôle des billions de virus présents dans le corps humain, relate The New York Times. Si certains virus sont connus pour causer des maladies, la majorité est bénigne, voire bénéfique pour la santé. L’initiative, menée par cinq universités, s’appuiera sur l’intelligence artificielle pour identifier ces virus. Le Dr. Pardis Sabeti, biologiste informatique à l’école de santé publique T.H. Chan de Harvard, déclare que de nouveaux outils seront nécessaires pour explorer les subtilités des gènes viraux. Les recherches montrent que les interactions entre virus et bactéries sont complexes, et pourraient jouer un rôle protecteur, notamment dans la lutte contre le cancer. Le projet ambitionne de transformer la compréhension des virus, traditionnellement perçus uniquement comme nuisibles.

The New York Times, 04/03/2025

En bref

Dans son podcast La Science, CQFD, France Culture a reçu Cécile Martinat, directrice de recherche à l’Inserm, pour parler de la possibilité de traiter certaines maladies grâce à des cellules souches reprogrammées à partir de cellules de peau. Cette méthode pourrait révolutionner la médecine personnalisée, bien qu’elle reste complexe. Cécile Martinat a expliqué que « les cellules souches embryonnaires ont la capacité incroyable de se multiplier à l’infini ». Elle a également souligné l’importance des cellules souches pluripotentes, capables de se transformer en n’importe quel type de cellule.

France Culture (2), 04/03/2025

Selon Top Santé, une étude menée par Marina Rubio et Denis Vivien, de l’Inserm/CHU Caen-Normandie, a révélé que certaines cellules immunitaires du cerveau acquièrent de nouvelles fonctions avec l’âge, permettant de moduler la réaction inflammatoire en cas d’AVC et de protéger le cerveau. D’après l’étude, les cellules immunitaires CAMs, en vieillissant, développent une molécule spécifique qui joue un rôle majeur dans la communication entre cellules immunitaires, contribuant ainsi à la protection du cerveau lors d’un AVC. De futures recherches viseront notamment à mieux comprendre ces mécanismes.

Top Santé, 04/2025

Selon Les Echos, Harmonix, une entreprise issue de la recherche publique, développe une technologie innovante pour traiter le cancer du cerveau et certaines maladies neurologiques. Son approche repose sur des microbulles capables de transporter des molécules thérapeutiques à travers la barrière hématoencéphalique. Activées par des ultrasons, ces microbulles permettent de cibler les zones à traiter. Anthony Delalande, chercheur en biologie cellulaire et moléculaire à l’Inserm et cofondateur d’Harmonix, précise : « Le cœur de notre innovation réside dans la production de ces microbulles composées de lipides brevetés ».

www​.lesechos​.fr, 04/03/2025

Selon La Provence, le 3 mars 2025, lors de la Journée mondiale de l’audition, l’Inserm et l’OMS ont mis en garde contre les risques de perte auditive. La surdité peut être due à divers facteurs, dont des maladies, des accidents ou le vieillissement. L’exposition prolongée à des niveaux sonores élevés peut également endommager les cellules de l’oreille interne. D’après l’Inserm, environ un quart des personnes âgées de 18 à 75 ans souffrent d’une déficience auditive. Ce trouble est le déficit sensoriel le plus fréquent à la naissance. L’OMS recommande de ne pas dépasser 40 heures par semaine à 80 décibels.

www​.laprovence​.com, 05/03/2025