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Cancers des femmes – alcool – bactéries intestinales et poids – anxiété et Parkinson – drépanocytose

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Lancement de l’Institut des Cancers des Femmes

Un nouvel IHU (Institut Hospitalo Universitaire) a été lancé mardi 25 juin : l’Institut des Cancers des Femmes. L’établissement est porté par l’institut Curie, l’Inserm et l’université Paris Sciences Lettres. Des chercheurs de divers domaines vont mettre leurs compétences en commun pour mieux comprendre, mieux prévenir et mieux guérir ces types de cancers, avec des techniques de pointe et des approches nouvelles. Pour récolter un maximum d’informations, les chercheurs vont créer un atlas géant de cancers féminins : ce sera le cœur battant de ce nouvel institut. « Ce qu’on veut, c’est avoir des données de vraie vie de nos patientes, de savoir où elles habitent, quelles sont les conditions de la pollution atmosphérique dans les quartiers en question », explique le Pr Anne-Vincent Salomon, directrice de l’IHU. L’objectif est aussi d’avoir « des données issues du soin courant, les mammographies, les scanners, les TEP scanners. Et en correspondance avec le séquençage en cellule unique, l’étude de l’expression des gènes sur les tissus des tumeurs, au démarrage, sous traitement, et en cas de rechute », poursuit-elle. L’institut va également mener des essais cliniques sur les femmes de plus de 70 ans pour l’instant peu étudiées alors que ce sont les plus affectées par les cancers du sein. Les patientes vont également apporter leurs idées, leur ressenti, avec l’objectif de transformer la prise en charge des malades.

Francetvinfo​.fr, Challenges​.fr, 25/06, Lequotidiendumédecin.fr, 25/06

L’alcool tue 2,6 millions de personnes par an, selon l’OMS

L’alcool tue 2,6 millions de personnes par an, a indiqué mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour qui ce chiffre reste « inacceptablement élevé » malgré une légère baisse ces dernières années. Le dernier rapport de l’agence de santé de l’ONU sur l’alcool et la santé souligne que l’alcool cause quasiment un décès sur 20 chaque année au niveau mondial, en incluant les accidents de la route qui y sont liés, les violences, les abus et une multitude de maladies et de troubles. Selon le rapport, 2,6 millions de décès ont été attribués à l’alcool en 2019 – les dernières statistiques disponibles -, soit 4,7 % des décès dans le monde cette année-là. Les hommes représentent les trois quarts de ces décès. « L’utilisation de substances nuit gravement à la santé individuelle, augmente les risques de maladies chroniques et de maladies mentales et a pour résultat tragique des millions de morts évitables chaque année », a déploré le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus dans un communiqué. Dans le rapport, il pointe « une certaine réduction de la consommation d’alcool et des maux induits depuis 2010 dans le monde ». Mais « les maux sanitaires et sociaux dûs à l’abus d’alcool restent inacceptablement élevés », pour M. Tedros, qui souligne que les jeunes sont touchés de manière disproportionnée. La plus forte proportion de morts attribuables à l’alcool en 2019 se trouve dans la tranche des 20 – 39 ans, avec 13 % des décès. Sur les 2,6 millions de morts liées à l’alcool en 2019, le rapport indique que 1,6 million de personnes sont mortes de maladies non transmissibles, dont 474.000 de maladies cardiovasculaires et 401.000 de cancers.

AFP, 25/06

En bref

Selon des études, certaines bactéries intestinales favoriseraient la perte de poids. Côté « ennemies », la bactérie Bilophila wadsworthia détériore la barrière intestinale. Côté « amies », Akkermansia muciniphila est impliquée dans le contrôle du poids. « Nous avons constaté qu’en situation d’obésité, plus elle est présente, meilleurs sont le profil métabolique et la réponse à une intervention diététique de courte durée », commente le Pr Karine Clément (Inserm/Sorbonne Université, hôpital de la Pitié Salpêtrière-AP-HP). « Mais il faut, par ailleurs, que la richesse du microbiote intestinal soit conservée ».

Lefigaro​.fr, 26/06

Selon une étude, publiée dans le British Journal of General Practice et menée par des chercheurs de l’University College de Londres, les personnes anxieuses auraient un risque multiplié par deux de développer la maladie de Parkinson, après 50 ans. L’équipe de chercheurs a utilisé les données de santé de 109 435 patients britanniques ayant développé de l’anxiété après l’âge de 50 ans et les a comparés à 878 256 témoins appariés qui ne souffraient pas d’anxiété. Puis, ils ont suivi la présence de caractéristiques de la maladie de Parkinson. Les résultats ont indiqué que « (…) les patients avec un diagnostic d’anxiété enregistré ou une prescription d’anxiolytiques étaient plus susceptibles de développer la maladie de Parkinson que ceux sans, et ceux qui souffraient d’une anxiété plus grave couraient un risque deux fois supérieur », note l’étude. Parmi ceux souffrant d’anxiété, 331 ont développé la maladie au cours de la période de suivi.

MarieClaire​.fr, 25/06

La Haute Autorité de santé se penche ce mercredi sur le tout premier traitement utilisant les ciseaux moléculaires CRISPR-Cas9, récompensés d’un Nobel en 2020. Un espoir contre la drépanocytose. Ce pourrait être « la première thérapie accessible en France et basée sur cette technique », indique la Haute Autorité de santé (HAS). Ce nouveau traitement révolutionnaire contre la drépanocytose, le Casgevy, basé sur les fameux « ciseaux moléculaires », a été co-inventé par la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna, « nobélisées » en 2020.

Aujourd’hui en France, 26/06