À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Un mode de vie sain pour prévenir la maladie d’Alzheimer
Des chercheurs de l’Inserm viennent de montrer dans une étude, la première du genre en France, qu’il est possible de faire de la prévention en favorisant certaines habitudes de vie, et ceci même chez les personnes prédisposées génétiquement à la maladie d’Alzheimer. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Alzheimer’s Dementia. Cette équipe de l’Inserm, basée à Bordeaux, a mis au point un indice global de mode de vie qui intègre 12 composantes. Après avoir suivi plus de 5000 participants de plus de 65 ans sur plusieurs années, les chercheurs ont constaté que les comportements associés à une apparition plus précoce des maladies neurodégénératives sont une mauvaise alimentation, une alimentation déséquilibrée, le fait d’être inactif physiquement, de ne pas avoir de vie sociale ou d’activité qui stimule le cerveau comme la lecture, des jeux, du bricolage, le fait de fumer ou de consommer beaucoup d’alcool, d’avoir trop de cholestérol, de souffrir d’obésité, ou d’hypertension. A l’opposé, agir pour éviter ces situations, permet de freiner le vieillissement cognitif même chez les personnes porteuses de prédispositions génétiques à la maladie d’Alzheimer.
Francetvinfo.fr, Destinationsante.com, Femmeactuelle.fr, France Inter, 06/06, Francetvinfo.fr, France Info, 07/06
Lire le communiqué de presse du 06/06/2024 : « Un meilleur mode de vie est associé à un moindre risque de maladie d’Alzheimer quelle que soit sa prédisposition génétique »
Les stocks de Ventoline en tension
Plusieurs pharmaciens éprouvent des difficultés à s’approvisionner en boîtes du spray pour asthmatiques, au moment où le risque d’allergie aux pollens est élevé quasiment partout en France. Amoxicilline pour enfants, traitements contre les troubles de l’attention, Dépakine… Ces derniers jours, c’est désormais au tour de la Ventoline d’être en tension d’approvisionnement et même introuvable dans certaines pharmacies. Destiné aux asthmatiques, ce spray leur est souvent indispensable en cas de crise, faute d’alternative. « Quand on interroge les grossistes, ils nous disent qu’ils n’ont pas de réserve. La Ventoline fait désormais partie des médicaments qui sont régulièrement en rupture, sans que l’on comprenne pourquoi », pointe Fabrice Camaioni, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et gérant d’officine dans les Ardennes. « Il y a eu une grosse tension il y a quelques mois, puis c’est revenu, et la situation est de nouveau très problématique. Il est assez pénible qu’une rupture succède à une autre sans savoir pourquoi ni quand ça revient », appuie le président de la FSPF, Philippe Besset. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) confirme cette situation et assure que des « mesures de gestions » ont été prises, comme une distribution contingentée aux grossistes. Il n’y a pas de « pénurie » car il reste des boîtes de Ventoline (du laboratoire GSK) sur le sol français… mais en nombre insuffisant pour alimenter normalement les officines.
Le Parisien, 07/06
En bref
Une étude, menée par un groupe de chercheurs britanniques du Francis Crick Institute et de l’University College London, révèle que les personnes atteintes de maladies inflammatoires de l’intestin (MII) auraient une variation génétique dans leur ADN, si bien que certaines cellules immunitaires se dérèglent, provoquant ainsi l’inflammation. Cette étude a été publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, 95 % des patients atteints de ces maladies auraient un « défaut » dans l’ADN, expliquant ainsi l’origine des maux. Les chercheurs ont trouvé une section d’ADN responsable de la régulation inflammatoire des globules blancs, ces cellules immunitaires appelées « macrophages ». Ces affections se déclencheraient chez les personnes dont le gène dit « amplificateur » et nommé « ETS2 » est stimulé.
MarieClaire.fr, 06/06
La chercheuse Maria Shutova,maître-assistante au Département de médecine et au Centre de recherche sur l’inflammation de la Faculté de médecine de l’Université de Genève (Suisse), a été récompensée, le 4 juin, du Prix 3R pour une découverte importante réalisée sans animaux de laboratoire. Elle a développé, avec son équipe, un modèle expérimental plus pertinent que l’utilisation de souris pour étudier le psoriasis. Les travaux du Dr Shutova avaient pour objectif d’étudier les mécanismes moléculaires intervenant dans le psoriasis. Ils ont conduit à la publication d’une étude dans la revue IScience. Alors que des souris sont normalement exploitées, et même si ce modèle est, dermatologiquement, peu adapté, eux ont choisi de se baser sur des cultures in vitro de peau humaine. Le Prix 3R est doté de 5000 francs suisses afin de permettre aux chercheurs primés de poursuivre leur étude.
Sciencesetvavenir.fr, 06/06