À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Santé mentale des jeunes : lancement par l’Inserm d’une campagne participative à l’échelle nationale
L’Inserm a lancé, hier, la première étude nationale en ligne sur le bien-être mental des 11 – 24 ans, appelée Mentalo. Il s’agit à la fois d’une étude scientifique et d’une application à destination des jeunes. Cette vaste enquête autour de la santé mentale des 11 – 24 ans est menée par les chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Paris Cité. Son objectif est de faire avancer la recherche autour de la santé mentale des jeunes de manière ludique. Les chercheurs espèrent voir 50 jeunes de 11 à 24 ans s’y inscrire pour répondre à une série de questions posées à huit reprises au cours d’une année. A l’arrivée, les données collectées vont permettre de réaliser une photographie de la santé mentale des jeunes afin de développer des programmes de prévention numériques adaptés. Poser des questions via une application permet d’inclure le plus grand nombre, à la différence d’une étude scientifique « classique », souligne la Pr Karine Chevreul, directrice de recherche à l’Inserm qui porte le projet. L’inscription est possible jusqu’à la fin du mois de mai 2025, tandis que l’enquête prendra fin en 2026. Des résultats et des solutions seront « dévoilés au fil de l’eau », promettent les chercheurs. Une application parallèle est en train d’être développée afin de proposer des solutions pérennes identifiées grâce à Mentalo. « MentalPlus » sera lancée début 2025.
Femmeactuelle.fr, Francetvinfo.fr, 20/05
Antibiorésistance : la liste des bactéries qui menacent l’Homme, selon l’OMS
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié la liste 2024 des bactéries résistantes aux médicaments, alors que la dernière avait été publiée en 2017. Cette actualisation permettra peut-être de développer de nouveaux médicaments pour traiter les infections liées aux bactéries résistantes. Il y a désormais quinze familles de bactéries résistantes aux antibiotiques, selon la nouvelle liste publiée par l’OMS. Ces dernières représentent, actuellement, la plus grande menace pour la santé humaine, estime l’institution. Selon l’Inserm, 700.000 personnes, dont 25.000 en Europe, meurent chaque année d’infections dues à des bactéries résistantes à ces traitements. « Cette liste, qui cartographie la charge mondiale des bactéries résistantes aux médicaments et en évalue les effets sur la santé publique, est essentielle pour orienter les investissements et répondre à la crise de la mise au point d’antibiotiques et de l’accès à ces derniers, indique la Dre Yukiko Nakatani, sous-directrice générale par intérim de l’OMS pour la résistance aux antimicrobiens, dans un communiqué. Depuis la publication en 2017 de la première Liste des agents pathogènes prioritaires, la menace de la résistance aux antimicrobiens s’est intensifiée, affaiblissant l’efficacité de nombreux antibiotiques et mettant en péril bon nombre des acquis de la médecine moderne ».
Pourquoidocteur.fr, 19/05
En bref
A Dijon, le Centre d’expertise de la performance de l’Inserm accueille deux athlètes de l’équipe de France de rugby fauteuil – Corentin Le Guen et Sébastien Verdin – venus s’entraîner, mais aussi bénéficier des dernières innovations en matière de performance. Optimiser l’entraînement en fonction de l’athlète, c’est toute la philosophie du Centre d’expertise de la performance à Dijon, la qualité plutôt que la quantité. « On parle du muscle, explique Carole Cometti, la directrice du CEP de Dijon. Et ce muscle, on doit le préparer au mieux pour qu’il soit plus efficace. Notre quotidien, c’est le fonctionnement musculaire jusqu’au macroscopique, c’est-à-dire la coordination entre les différents segments pour qu’elle soit efficace dans l’activité ». Cet accompagnement passe par des tests réguliers pour chaque athlète, qui nourrissent aussi la recherche scientifique des chercheurs de l’Inserm.
Radiofrance.fr, France Culture, 20/05
Les drogues de synthèse, nouvelle menace sanitaire en France ? C’est une inquiétude que soulèvent plusieurs sénateurs à travers les récentes conclusions d’une commission d’enquête sur le narcotrafic. « Ce sont des produits d’une grande dangerosité, bien plus que les stupéfiants dits classiques. Certains d’entre eux, comme la PTC, pour “Pète ton crâne”, sont soixante fois plus forts que la cocaïne ! », alerte Étienne Blanc, son rapporteur. Dans leur rapport, les sénateurs détaillent : « Au total, pas moins de 897 de ces nouvelles drogues de synthèse ont été répertoriées au niveau européen. » L’office antistupéfiants (Ofast) classe les drogues de synthèse en trois grandes catégories : les cannabinoïdes de synthèse, des substances « imitant les effets psychoactifs du cannabis » ; les cathinones de synthèse, ces éléments chimiques qui reproduisent les effets du khat, un psychotrope naturel originaire du Yémen ; et, enfin, les opioïdes de synthèse, des produits synthétiques aux effets « proches, voire plus puissants que ceux de l’héroïne ».
Le Journal du Dimanche, 19/05
Pratiquer un sport adapté à son âge et à ses capacités physiques permet de rester en bonne forme. Selon un sondage réalisé en 2023 par Toluna-Harris, 36 % des personnes interrogées ne pratiquent pas un sport régulièrement, voire pas du tout. Parmi elles, 53 % ont plus de 65 ans. Pourtant, l’Organisation mondiale de la Santé recommande à tous les adultes, sans distinction d’âge, de pratiquer au moins 150 minutes d’activités physiques modérées à intenses par semaine, par périodes d’au moins dix minutes. Une étude menée pendant dix-huit ans par des chercheurs du CHU de Saint-Étienne et de l’unité Inserm Sainbiose démontre l’utilité de la marche à pied. En la pratiquant tous les jours durant une heure et demie, le risque de mortalité est réduit de 30 % par rapport à quelqu’un qui n’atteint pas cet objectif.
Tf1info.fr, 19/05
Une quarantaine de tétraplégiques ont regagné en partie la maîtrise de leurs bras ou de leurs mains grâce à des électrodes posées autour de leur moelle épinière, après deux mois de thérapie via ce dispositif. Détaillés lundi dans la revue Nature Medicine, ces résultats démontrent, selon les conclusions de l’article, « la sécurité et l’efficacité » d’un dispositif consistant à poser des électrodes sur la peau de tétraplégiques autour de l’endroit où leur moelle épinière a été abîmée par un accident. Le dispositif, promu par la startup Onward, « pourrait changer la donne pour la majorité des patients atteints d’une lésion de la moelle épinière », a assuré le chercheur américain Chet Moritz, qui a mené cette étude, lors d’une conférence de presse organisée par Nature.
AFP, 20/05