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Vaccins contre la dengue – Alzheimer – implant cérébral – prédire le risque d’athérosclérose – infections sexuellement transmissibles – dispositif « Mon soutien psy »

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Dengue : les vaccins se font une place pour combattre la maladie

Les avancées dans le développement de vaccins contre la dengue laissent espérer une amélioration substantielle de la prévention de cette maladie. Jusqu’à récemment, la courte histoire de la vaccination antidengue était surtout marquée par les revers de Dengvaxia, le vaccin injectable en trois doses lancé par Sanofi à la fin de 2015. Deux ans plus tard, le laboratoire français avait reconnu que des formes sévères de la dengue étaient susceptibles de se produire après l’administration de son produit. Les regards se tournent à présent vers Qdenga, le vaccin du laboratoire japonais Takeda, administré en deux doses. Avec lui, « il n’a pas été noté de surrisque significatif chez les séronégatifs vaccinés par rapport aux non-vaccinés, mais ce point doit être confirmé sur des études plus larges », écrit le Covars dans son avis, en soulignant que le Qdenga présente une efficacité de 49 % à 95 % en fonction des sérotypes. Il est autorisé en Europe depuis décembre 2022 et la HAS prévoit de publier en juin une recommandation à son sujet. Enfin, un troisième vaccin, développé au Brésil par l’Institut Butantan en partenariat avec le laboratoire américain Merck, « semble prometteur », selon Anna-Bella Failloux, entomologiste et spécialiste des maladies vectorielles à l’Institut Pasteur. Il est efficace à 73 % pour les personnes n’ayant jamais contracté la dengue et à 89 % dans le cas contraire, selon un essai clinique de phase 3 ayant impliqué 16 000 participants dont les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medecine.

Le Monde, 24/02

Le tango aide à lutter contre la maladie d’Alzheimer

Au centre hospitalier gériatrique d’Albigny-sur-Saône, au nord de Lyon, une vingtaine de résidents dansent le tango pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Car cette maladie atteint la mémoire mais aussi les neurones responsables de la motricité et entraîne notamment une marche plus hésitante. Le tango, danse qui se rapproche le plus de la marche naturelle, est particulièrement adaptée à un public âgé qui va réapprendre à faire des gestes simples mais oubliés : se balancer d’un pied sur l’autre, faire demi-tour ou encore reculer. La danse suscite également des émotions positives. Même à des stades très avancés de la maladie, certains malades voient leur mobilité s’améliorer immédiatement. Une équipe de chercheurs de l’Inserm a mesuré les capacités des résidents avant et après trois mois d’ateliers de tango thérapeutique. Les résultats sont sans appel : les malades ont vu leurs capacités de mouvement augmenter. D’une façon plus globale, le fait d’apprendre une nouvelle activité comme une nouvelle danse améliore la plasticité cérébrale c’est-à-dire la capacité du cerveau à récupérer et à se restructurer.

Rtl​.fr, 23/02

En bref

Le premier patient humain de Neuralink qui a reçu un implant cérébral contrôle une souris d’ordinateur par la pensée, a affirmé Elon Musk, cofondateur de la start-up. Le Pr François Berger, neurologue et directeur de l’unité Inserm BrainTech Lab, explique dans une interview à Europe 1 ce matin qu’il s’agit d’une première mondiale en terme de miniaturisation.

Europe 1, 26/02

Des scientifiques de l’Inserm, de l’Université Paris Cité et du CNRS à l’Institut Necker Enfants malades à Paris, ont identifié un marqueur sanguin qui permet de prédire le risque d’athérosclérose chez les personnes souffrant du diabète de type 2. Ils ont déposé un brevet pour cette découverte et espèrent que ce marqueur pourra améliorer leur prise en charge. Les résultats sont parus dans la revue Circulation Research. Dans cette étude, les scientifiques se sont intéressés aux monocytes, une population de globules blancs qui circulent dans le sang. Ces cellules sanguines sont depuis longtemps connues comme étant des acteurs majeurs de l’inflammation chronique associée aux déséquilibres glycémiques dans le diabète de type 2. Les auteurs ont constaté que le taux de monocytes circulants était corrélé à l’abondance des plaques d’athérome. D’ici la fin de l’année, l’équipe espère pouvoir mettre au point un score prédictif défini à partir de prélèvements sanguins. Parallèlement, ils ont déjà commencé à développer un capteur électronique qui pourrait servir d’outil diagnostic du risque cardiovasculaire.

Lefigaro​.fr, 23/02

Reprise du communiqué de presse du 31/01/2024 : « Diabète de type 2 : découverte d’un nouveau marqueur biologique de risque cardiovasculaire »

Des chercheurs de l’université de Standford (Californie) montrent, grâce à un logiciel d’intelligence artificielle, que les hommes et femmes ont un cerveau qui ne fonctionne pas tout à fait de la même manière. Leur étude a été publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences. « Notre étude fournit des preuves irréfutables de l’existence de différences sexuelles reproductibles et généralisables dans l’organisation fonctionnelle du cerveau humain », indique Vinod Menon, professeur en psychiatrie et sciences du comportement, qui a dirigé ces travaux. « Identifier de manière consistante et réplicable des différences sexuelles dans le cerveau humain adulte est une étape clé pour mieux comprendre les vulnérabilités respectives des deux sexes ».

Doctissimo​.fr, 23/02

Durant les Jeux olympiques et paralympiques, programmés respectivement du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre 2024, 16 millions de touristes sont attendus dans les rues de la capitale. Le risque d’une diffusion importante d’infections sexuellement transmissibles – chlamydia, gonorrhée, syphilis… – pèse sur la fête. Soucieuse du risque que ces infections pourraient faire peser sur les systèmes de santé français, Dominique Costagliola, épidémiologiste et spécialiste du VIH, a lancé l’alerte en janvier dernier dans une revue de l’Inserm. « Beaucoup de personnes sont attendues et nous nous attendons à des contacts entre ces personnes, y compris sexuels », explique-t-elle à Bfmtv​.com. « Ceux-ci risquent de faire augmenter la diffusion des IST durant cette période ». La circulation de ces infections est déjà en hausse à l’échelle mondiale et française.

Bfmtv​.com, 26/02

Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé une refonte du dispositif « Mon soutien psy » de huit consultations remboursées réservée aux troubles « légers à modérés ». Ces séances n’ont pas donné « les résultats escomptés », a‑t-il estimé, promettant une rénovation « de fond en comble ». Avec plusieurs pistes avancées, telle l’augmentation du tarif de la consultation remboursée, ou encore la possibilité d’avoir un accès direct au psychologue. Quelque 2 500 psychologues sont inscrits au dispositif, selon la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM). Marguerite Cazeneuve, sa directrice déléguée, estime que « nous devons améliorer le dispositif, et nous y travaillons », pointant un nombre de psychologues inscrits qui « plafonne ». « Il faut réfléchir aux tarifs, à la souplesse sur le nombre de séances, leur durée, ou encore à la question de l’accès direct », résume-t-elle. Les conclusions d’une commission d’évaluation nommée à l’été 2023 sont attendues en avril.

Le Monde, 25/02