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Conduite sous médicaments – hyperdossier médical – risques médicamenteux – brûlures – opioïdes – hypertension artérielle – applications de santé

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Campagne de sensibilisation à la conduite sous médicaments

La Sécurité routière lance, en novembre, une campagne de sensibilisation aux risques liés à la prise de médicaments. Au volant, les risques liés à la prise de médicaments sont significatifs, rappelle la Sécurité routière. Entre 3 et 4 % des accidents en France sont attribuables aux médicaments, selon un rapport intermédiaire de l’Inserm de 2016. Parmi les substances incriminées, les benzodiazépines sont les plus agressives. Principalement utilisés comme anxiolytiques, ces psychotropes sont à l’origine de la moitié des accidents mortels liés à la consommation de médicaments. Ils peuvent provoquer de la somnolence ou des troubles de la vigilance. « Or plus de 11 millions de Français en consomment toute l’année », alerte la Sécurité routière. Attention, aussi, aux antidouleurs dérivés de la morphine, comme le tramadol ou la codéine. Pour sa campagne de prévention, la Sécurité routière diffusera deux chroniques radios tout le mois de novembre sur Nostalgie, Radio Classique, RFM, RTL et le réseau France Bleu. Y interviendront deux médecins pour parler conduite, santé et médicaments. Par ailleurs, 100 000 praticiens recevront un document détaillant les pathologies pouvant avoir une incidence sur la conduite et la marche à suivre pour chaque situation.

Aujourd’hui en France, 06/11

Mon espace santé, l’hyperdossier médical encore en phase de décollage

Mon espace santé, le « coffre-fort » numérique pour les documents médicaux, a été testé par la journaliste du Figaro. Il permet d’accéder à toutes nos données médicales personnelles : comptes rendus de consultations, prescriptions, analyses biologiques, etc. Deux ans après son lancement, il n’est plus une coquille vide. « Début octobre, l’Assurance-maladie recensait plus de 150 millions de documents déposés par les professionnels de santé », précise au Figaro Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l’Assurance-maladie. Soit près de trois documents par assuré en moyenne. Les médecins, pharmaciens, laboratoires d’analyses médicales, radiologues et hôpitaux peuvent l’alimenter. D’autres professionnels de santé devraient les rejoindre dans quelques mois. Cependant, seuls 9,5 millions d’assurés ont activé leur Espace santé. Cette lente montée en puissance pourrait s’expliquer par la crainte des Français de voir leurs données de santé utilisées sans leur consentement ou divulguées à des tiers non autorisés.

Le Figaro, 06/11

En bref

Sylvie Fainzang, anthropologue spécialiste des questions liées à la santé et directrice de recherche honoraire à l’Inserm, revient, dans Le Quotidien du Pharmacien, sur la perception et la gestion des risques médicamenteux par les patients, et prône une information détaillée sur le rapport bénéfices/risques de ces produits. Selon elle, « il ne faut pas hésiter à expliquer les risques médicamenteux, et ne pas se contenter de donner des consignes ». Et d’ajouter : « L’information doit bien sûr aussi consister à faire valoir les risques qu’il y aurait à ne pas prendre un médicament, soit à parler de la balance bénéfices/risques ».

Le Quotidien du Pharmacien, 02/11

Chaque année, plus de 400 000 Français sont victimes de brûlures nécessitant des soins, et parmi eux plus de 8 000 doivent être hospitalisés, selon Santé publique France. Plus d’un quart de ces patients ont moins de 4 ans. Environ 400 décès sont à déplorer. Seul 1 patient sur 10 est concerné par des brûlures graves, mettant en jeu le pronostic vital. « Les patients grands brûlés ont besoin de soins de réanimation. Dès leur arrivée [dans un centre de traitement des brûlés (CTB)], ils sont installés dans des chambres chauffées autour de 37 °C pour éviter l’hypothermie, placés sous anesthésie générale puis perfusés pour pallier les importantes pertes d’eau provoquées par les brûlures qui peuvent aller jusqu’à 20 litres par jour, et parfois intubés s’ils ont inhalé des fumées », décrit le Pr Nicolas Bruder, responsable du centre des brûlés interrégional Méditerranée de l’hôpital de la Conception (Marseille). L’autogreffe, c’est-à-dire la greffe de peau prélevée chez le patient, reste le traitement de référence.

Le Figaro, 06/11

La Californie est l’un des États les plus touchés par la nouvelle vague dévastatrice de la crise des opioïdes, qui a fait 75 000 morts l’an passé aux Etats-Unis. Face à ce fléau, cet État investit massivement dans la naloxone, un médicament capable de réanimer une personne en overdose. La molécule « agit comme une sorte de coussin en bloquant les drogues au niveau des récepteurs » du cerveau, ce qui va permettre de « rétablir la respiration de la personne », explique Shane Wood, éducateur spécialisé dans la prévention des overdoses. Le fentanyl est un opioïde de synthèse 50 fois plus puissant que l’héroïne. C’est « le tueur numéro un chez les ados dans notre comté », rappelle Shane Wood. En 2021, cette drogue a été la principale cause de décès chez les Américains âgés de 18 à 49 ans, selon une analyse réalisée par le Washington Post à partir de données de l’agence fédérale américaine chargée de la santé publique.

La Croix, 06/11

Des chercheurs de l’Université Brown, aux Etats-Unis, ont découvert que les personnes pratiquant la pleine conscience avaient plus de facilité à suivre leur régime alimentaire. Leurs résultats sont publiés dans la revue JAMA Network Open. Les chercheurs se sont basés sur un panel de 201 participants souffrant d’hypertension artérielle. Ils ont découvert que les personnes suivant les exercices de pleine conscience (méditation, yoga, conscience de soi, contrôle de l’attention et de la régulation des émotions) adhéraient plus facilement au régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension). « Les participants au programme ont montré une amélioration significative dans l’adhésion à un régime alimentaire sain pour le cœur, qui est l’un des principaux facteurs de prévention de la pression artérielle, ainsi que des améliorations significatives dans la conscience de soi, qui semblent influencer les habitudes alimentaires saines », résume Eric B. Loucks, professeur agrégé d’épidémiologie, de sciences comportementales et sociales et directeur du Mindfulness Center de l’Université Brown.

Femmeactuelle​.fr, 03/11

Le marché des applications de santé est appelé à connaître une forte croissance dans les années à venir, mais la France reste aujourd’hui en retrait dans ce domaine par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne. Pour ne pas se laisser distancer, France Biotech a créé un groupe de travail dédié aux dispositifs numériques à usage thérapeutique. Les industriels pourraient, en outre, profiter d’un nouveau système de remboursement, qui permet aux développeurs de ces dispositifs médicaux numériques à visée thérapeutique (DTx) de bénéficier pendant un an d’un remboursement forfaitaire de la part de l’Assurance maladie, sur la base d’études quasi finalisées. Selon un rapport IQVIA, il existe 137 dispositifs médicaux numériques à visée thérapeutique dans le monde, dont une cinquantaine ont été créés en Allemagne.

Les Echos, 06/11