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Commotion et rugby – Désinfectants biocides – Simili-embryons humains – Cerveau

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Rugby : se remettre d’une commotion

Les chercheurs veulent apprendre à éviter les complications après une commotion au rugby. Des chercheurs de l’Inserm traquent les signes de commotions cérébrales chez les joueurs. L’objectif est de les protéger d’un retour sur le terrain malgré des séquelles parfois invisibles. « La commotion a longtemps été négligée, en partie car dans 90 % des cas, elle guérit toute seule et assez vite, explique, dans un communiqué de l’Inserm, David Brauge, neurochirurgien à Toulouse et président de la commission Commotions cérébrales de la Fédération française de rugby (FFR). Or, le problème réside dans les commotions successives, avant que le joueur soit totalement remis de la précédente ». Selon l’étude Rugby​.com, un joueur peut ne plus avoir de signes cliniques de commotion alors que des anomalies cérébrales demeurent. « On ne voit rien au scanner et les tests réalisés 36 heures après une commotion comportent des biais car les professionnels, qui les passent tous les ans à l’intersaison, les maîtrisent. Il faut donc trouver un panel d’outils d’évaluation plus objectifs », précise Patrice Péran, directeur de recherche à l’Inserm. Première piste : le biomarqueur sanguin, la protéine S100‑B. Autre piste creusée par les scientifiques : l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Ledauphine​.com, 08/09

Recherche : le périlleux accord de Rishi Sunak à Bruxelles

Les scientifiques britanniques pourront à nouveau bénéficier de financements européens et collaborer plus étroitement avec leurs homologues des pays membres de l’UE. Pour Rishi Sunak, le Premier ministre anglais, il s’agissait de rectifier une « anomalie » qui a trop duré. Rejoindre les programmes Horizon Europe (recherche et innovation) et Copernicus (surveillance de l’évolution de la planète) était, en effet, prévu dans l’accord négocié entre Boris Johnson et l’Union européenne. Mais cela veut dire aussi que Londres devra verser près de 2,6 milliards d’euros par an en moyenne pour y participer. « En périodes de difficultés budgétaires, le gouvernement britannique doit se montrer responsable d’un point de vue des dépenses, souligne Joël Reland, chercheur de l’institut The UK in a Changing Europe. Il ne veut pas qu’on lui reproche l’envoi de plusieurs milliards dans un programme européen, le sujet est très sensible. » La participation du Royaume-Uni au programme est pourtant une évidence des deux côtés de la Manche et elle n’avait été retardée qu’à cause des désaccords au sujet de l’Irlande du Nord. En signant le cadre de Windsor en février avec Ursula von der Leyen, Rishi Sunak était parvenu à débloquer la situation. Mais depuis, il s’est montré très prudent, ce qui explique les six mois nécessaires pour finalement aboutir à un accord.

L’Opinion, 08/09

En bref

Lemonde​.fr consacre un article au neurologue Yves Agid, auteur de l’ouvrage « Le Cerveau, machine à inventer », qui décortique les mécanismes à l’œuvre dans le processus de réflexion des scientifiques. Certaines disciplines s’épanouissent, telles que la biologie moléculaire ou l’informatique, qui ont « abruptement transformé l’industrie et les modes de vie ». En France, « la volonté de développer une recherche ambitieuse ne manque pas, malgré les freins qui sont moins financiers qu’idéologiques et corporatistes, sans compter les conservatismes par ignorance ou dogmatisme », souligne le lauréat 2001 du Grand Prix de l’Inserm.

Lemonde​.fr, 07/09

Dans un rapport publié hier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) alerte qu’une mauvaise utilisation de désinfectants dans les toilettes ou sur du mobilier a engendré une centaine d’atteintes cutanées, parfois de graves brûlures, chez des enfants de maternelle entre 2017 et 2022. Après plusieurs signalements d’atteintes cutanées sévères chez des jeunes enfants en collectivité, l’Anses a analysé les accidents en lien avec l’utilisation de désinfectants biocides sur 2017 – 2022. Sur cette période, 118 cas d’atteintes cutanées ont été enregistrés par les centres antipoison chez des enfants en collectivité, le plus souvent dans les écoles maternelles suite à la désinfection des toilettes, a constaté l’agence sanitaire.

AFP, 07/09

Un groupe de chercheurs, dirigé par le Palestinien Jacob Hanna de l’Institut des sciences Weizmann, en Israël, a publié, mercredi dans Nature, les résultats de leur étude révélant avoir produit des simili-embryons humains âgés de quatorze jours – moment où des organes comme le cerveau commencent à se développer, et limite légale pour les recherches embryonnaires dans de nombreux pays. Cette étude « est un pas pour comprendre une période du développement humain qui conduit à l’échec de beaucoup de grossesses, et qui a toujours été très difficile à étudier jusqu’à maintenant », a déclaré James Briscoe, de l’Institut Francis-Crick, à Londres. Les chercheurs de l’étude et d’autres scientifiques ont insisté sur le fait que les structures créées ne devaient pas être considérées comme des embryons humains.

Libération, 08/09