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Covid-19 – Pollution de l’air – VIH – Vaccin contre le virus respiratoire syncytial – MDMA – Alzheimer

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Covid-19 : une piste pour expliquer les cas asymptomatiques

Des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco et de l’université La Trobe en Australie ont découvert un variant génétique, HLA‑B*15:01, qui empêche certaines personnes d’être malades de la Covid-19, même si elles n’ont jamais rencontré le virus auparavant. Ces personnes sont qualifiées de « super-esquiveurs », et sont plus de deux fois plus susceptibles de porter cette variation génétique. Le HLA‑B*15:01joue un rôle clé dans la reconnaissance des agents pathogènes par le système immunitaire. « Jusqu’à présent, on n’avait pas spécifiquement regardé le rôle du HLA dans les formes asymptomatiques, car les études se sont d’abord intéressées aux formes graves », explique Laurent Abel, directeur du laboratoire génétique humaine des maladies infectieuses à l’Inserm. « Les lymphocytes T des super-esquiveurs portant la variation HLA‑B*15:01 et n’ayant jamais été exposés au virus du Sars-CoV‑2 semblent être capables de reconnaître rapidement le virus en raison de sa similarité avec d’autres espèces de coronavirus », explique le Pr Seiamak Bahram, directeur de l’unité immuno-rhumatologie moléculaire à l’Inserm et chef de service d’immunologie des hôpitaux universitaires de Strasbourg. Les chercheurs ont étudié les données de 30 000 donneurs de moelle pour identifier cette variation génétique chez les personnes asymptomatiques et symptomatiques de la Covid-19. Les super-esquiveurs semblent bénéficier d’une reconnaissance précoce du virus grâce à des lymphocytes T mémoires. Cette découverte apporte des informations sur la réponse individuelle à l’infection mais ne remet pas en question l’efficacité des vaccins actuels contre la Covid-19. 

Le Figaro, 22/07

Selon une étude de l’Inserm, la pollution de l’air ferait vieillir les yeux plus vite

Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Bordeaux a confirmé que l’exposition prolongée aux particules fines, notamment celles produites par le trafic routier, favorisait le vieillissement oculaire, et pourrait conduire au glaucome, la deuxième cause de cécité dans le monde. Les chercheurs ont suivi 683 personnes âgées de plus de 75 ans résidant à Bordeaux entre 2009 et 2020. Les résultats ont montré que les Bordelais exposés à des concentrations plus élevées de particules fines présentaient un amincissement accéléré de la couche de cellules nerveuses de leurs rétines, signant un vieillissement plus rapide des yeux. Même avec des niveaux de particules fines inférieurs aux seuils réglementaires de l’Union européenne, le risque pour la santé oculaire est déjà important. Les chercheurs soulignent l’importance de réévaluer les seuils européens pour mieux protéger la santé des personnes exposées à la pollution atmosphérique. 

Le Figaro, 24/07

Reprise du communiqué de presse du 18/07/2023 : « La pollution atmosphérique accélère le vieillissement oculaire »

En bref

Un cas exceptionnel de rémission du sida après une greffe de moelle osseuse a été observé chez un homme appelé « patient de Genève ». Contrairement à d’autres cas similaires, le donneur de moelle n’avait pas la mutation génétique CCR5 delta 32, rendant les cellules résistantes au VIH. Les chercheurs ont formulé trois hypothèses pour expliquer cette rémission. La première, c’est que la greffe de moelle a entraîné une diminution drastique des réservoirs viraux dans les cellules infectées. La deuxième hypothèse est liée à une complication importante vécue par le patient de Genève, appelée « réaction greffon contre l’hôte ». Les cellules souches du donneur ont perçu celles du receveur comme un corps étranger et les ont attaquées. Cela a pu aussi mettre à mal le virus. La troisième et dernière piste explorée par les chercheurs serait que la greffe ait apporté au malade des lymphocytes particuliers, appelés « natural killers » (« tueurs naturels »), qui semblent avoir un effet antiviral contre le VIH chez certaines personnes.

Le Figaro, 22/07

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé vendredi un premier vaccin destiné à protéger à la fois les nourrissons et les personnes âgées de 60 et plus contre le virus respiratoire VRS, connu surtout pour le fléau des bronchiolites qu’il cause chaque hiver. Très contagieux, le virus respiratoire syncytial (VRS) peut provoquer dans ses formes les plus sévères, des pneumonies et des bronchiolites qui entraînent des milliers de décès et des centaines de milliers d’hospitalisations dans le monde. « Abrysvo est le premier vaccin contre le VRS indiqué pour l’immunisation passive des nourrissons de la naissance à 6 mois après l’administration du vaccin à la mère pendant la grossesse », a déclaré l’EMA.

AFP, 21/07

Malgré sa popularité en tant que drogue festive, la MDMA est également étudiée pour ses propriétés thérapeutiques potentielles, notamment dans le traitement des troubles du stress post-traumatique et de l’anxiété sociale chez les personnes autistes. Des essais cliniques ont montré que la MDMA, administrée sous supervision médicale, peut faciliter les psychothérapies en ouvrant une fenêtre de malléabilité neuronale et en ralentissant l’activité de l’amygdale. L’Australie est le premier pays à autoriser certains psychiatres à prescrire de la MDMA pour traiter le stress post-traumatique.

Sciencesetavenir​.com, 21/07

La startup lyonnaise IA Medical annonce une levée de fonds d’1,4 million d’euros auprès notamment de Bpifrance. Elle doit lui permettre d’accélérer le développement de son chatbot (programme informatique qui simule et traite une conversation humaine) destiné aux aidants des personnes souffrant d’Alzheimer. Objectif : développer de nouvelles fonctionnalités et atteindre les 10.000 conversations par mois.

La Tribune, 22/07