Équipements de protection collective (EPC)
Les postes de sécurité microbiologique (PSM) de type II
Ils sont spécifiques au risque biologique. Seuls ceux certifiés NF sont acceptés à l’Inserm. Ils font l’objet d’un contrôle annuel.
Les sorbonnes
Dédiées au risque chimique, elles doivent être conformes à la norme NF EN 14175 et avoir subi un essai de type et de réception à l’installation. Elles doivent faire l’objet d’un contrôle annuel.
Les enceintes pour toxiques à recyclage d’air filtré (ETRAF)
Moins efficaces que les sorbonnes, elles sont réservées aux quelques produits chimiques spécifiques. Elles relèvent de la norme NF X 15 – 211 et sont incompatibles avec la manipulation de produits CMR de catégorie 1 et 2 et les procédés cancérogènes. Elles font l’objet d’un contrôle annuel.
Les bras orientables d’aspiration (BOA)
Sans référence normative spécifique, ils s’avèrent utiles dans les cas particuliers de dispositifs ne pouvant être installés sous sorbonne (HPLC par exemple).
Les hottes de change d’animalerie
Équipements standard d’une animalerie, elles sont plus particulièrement adaptées au change des petits animaux, principalement les rongeurs. Elles font l’objet d’un cahier des charges spécifique.
Équipements de protection individuelle (EPI)
Les gants
Il n’existe pas de gants « universels ». Le choix du type de gants sera fonction de la nature du risque.
Les gants, en tant qu’EPI, font l’objet de la norme NF EN 374 déclinée en trois fascicules distincts : le fascicule NF EN 374 – 2 porte plus spécifiquement sur la protection contre le risque biologique à l’exception des virus. Pour les virus, la norme ISI 16604 fait référence. Le fascicule NF EN 374 – 3 porte quant à lui sur la protection contre les produits chimiques. Les logos présents sur les boîtes de gants renseignent sur leur destination.
Pour les risques physiques, les gants ne font l’objet d’aucun référentiel spécifique : seules les informations du revendeur font foi.
Les masques de type chirurgical
Ils sont à déconseiller car ils protègent le produit mais pas l’utilisateur.
Les masques FP1, FFP2, FFP3
Masques anti-poussières, ils sont efficaces sur toute particule de taille ≥ 0,5μm. Ils sont inefficaces dans le cas de vapeurs.
Les vêtements de protection
Pour le risque chimique, une directive européenne les classe en six types de protection décroissante. Les types 5 ou 6 assurent une protection suffisante pour les activités en recherche biologique. Pour le risque biologique, des vêtements de protection en textile non tissé sont efficaces. Ils doivent être jetables à partir du niveau L2 et à usage unique pour le niveau L3. Pour la manipulation de nanoparticules manufacturées, les vêtements de protection en coton sont à prohiber.
Les protections oculaires
Les lunettes et écrans faciaux sont à choisir en fonction du risque. Pour les risques laser et UV, ils font l’objet de référentiels spécifiques différents : normes NF EN 207 et 208 pour le risque laser, norme NF EN 172 pour le risque UV.
Les protections auditives
Elles sont destinées à la protection contre les bruits audibles ou inaudibles (ultrasons). Ces protections font l’objet de plusieurs références normatives générales aux EPI (NF EN 13921) ou plus spécifiques (NF EN 352 ; NF EN 458 ; NF EN 13819). Il n’existe pas de référentiel spécifique pour la protection contre les ultrasons.