Création d’une nouvelle équipe-projet de recherche publique/privée, AIstroSight
Theranexus, l’Inria, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon annoncent la création d’une nouvelle équipe-projet de recherche publique/privée, AIstroSight. Cette équipe-projet a pour objectifs de développer des méthodes numériques innovantes pour la recherche de nouveaux médicaments candidats destinés à traiter les maladies du cerveau, en particulier certaines maladies neurologiques rares. En exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle et de la simulation numérique, AIstroSight vise à développer des approches in silico capables d’assister et d’accélérer la recherche de cibles thérapeutiques pertinentes, ainsi qu’à mieux comprendre les processus moléculaires et cellulaires impliqués dans les maladies neurologiques rares et leur traitement. Les travaux de l’équipe-projet, qui ont démarré en janvier 2023, seront menés sur une période initiale de 4 ans. Bruno Sportisse, président-directeur général de l’Inria, souligne : « Faire de la France un leader mondial de la santé numérique est une priorité stratégique pour l’Inria et plus de 20 % de nos équipes-projets sont engagées dans ce domaine, avec des recherches de très haut niveau notamment en matière de modélisation in silico, en bio-informatique et en intelligence artificielle. Cela passe aussi par des initiatives ambitieuses, comme Paris Santé Campus, par des partenariats, par exemple avec l’Inserm aux côtés des grandes universités de recherche actives en santé numérique, avec l’AP-HP, avec des CHU, les IHU, et des partenaires industriels. C’est ce que nous concrétisons ici une nouvelle fois avec la création de cette équipe-projet commune (…) »
LesEchos.fr, 10/02
En bref
Aujourd’hui en France consacre un article à l’allaitement maternel. Le quotidien explique que les bénéfices du lait maternel sont avérés, mais les enfants nourris au biberon aussi se portent bien. Une série d’articles scientifiques assez tranchés sur le sujet ont été publiés la semaine dernière dans The Lancet. Un groupe d’experts y appelle à encourager au maximum l’allaitement maternel et demande même l’arrêt de la publicité pour le lait infantile. Le Pr Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique à l’hôpital parisien Trousseau, rappelle que « nourrir son bébé au sein est optimal, il n’y a pas besoin d’études pour en démontrer les avantages ». Mais, ajoute-t-il, cela reste « un choix personnel ». Selon les derniers chiffres de l’Inserm sur 2021, 56 % des femmes optaient pour l’allaitement exclusif à la maternité et 13 % pour un allaitement mixte. Elles étaient encore 34 % à allaiter exclusivement au sein après deux mois et 20 % en mixte.
Aujourd’hui en France, 13/02
Le journal belge Le Soir se penche sur une tendance déco : les tirages en gros plan et en haute définition d’iris pour orner son intérieur. Si les photos d’iris ont conquis un public, elles commencent aussi à susciter quelques levées de boucliers, notamment parmi certains ophtalmologues qui émettent des inquiétudes quant au matériel utilisé pour ce genre de photos tout en détail. « En tant que professionnels, relève Francine Behar-Cohen, ophtalmologue à l’hôpital Cochin (Paris) et chercheuse à l’Inserm, on fait aussi des photos de l’œil, pour affiner un diagnostic ou pour assurer le suivi des patients. Mais, pour ce faire, on utilise des appareils agréés, reconnus comme dispositifs médicaux et contrôlés comme tels au niveau de la luminance, de l’intensité ou de la longueur d’ondes. Je ne suis pas sûre du tout que ce soit le cas pour le matériel utilisé par les photographes. Et cela m’inquiète. Notamment par rapport à des dommages éventuels. ».
Le Soir, 11/02
Le Monde publie un article intitulé : « Les soins palliatifs à domicile, un chantier prioritaire et complexe ». Le journal explique que, dans un contexte de manque de médecins généralistes, plusieurs pistes sont esquissées. Des mesures sont attendues en juin, au moment où les députés découvriront les pistes de réforme de la Cour des comptes dans un rapport qu’ils ont demandé, sur les soins palliatifs. Les magistrats financiers viennent justement de recevoir un petit livret bleu de la part de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). Remis aussi à Agnès Firmin Le Bodo, la ministre déléguée chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé, adressé vendredi 10 février à François Braun, ministre de la santé, il comporte les « six propositions qui nous semblent prioritaires », précise sa présidente, la docteure Claire Fourcade. L’exécutif et les professionnels de santé ont un objectif commun : améliorer d’abord les soins palliatifs à domicile, où les besoins non satisfaits sont les plus importants et où les difficultés d’organisation se multiplient. Encourager les médecins généralistes à suivre les patients en fin de vie suppose des honoraires plus incitatifs.
Le Monde, 12/02
Malgré une année 2022 marquée par une triple épidémie de grippe, Covid-19 et bronchiolite qui a mis à mal l’hôpital, « le nombre de greffes atteint en 2022 est encourageant », même s’il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise, a estimé mardi le Pr François Kerbaul, directeur du prélèvement et de la greffe d’organes et tissus à l’Agence de la biomédecine, lors de la présentation du bilan français des transplantations sur l’année écoulée. Concernant les greffes d’organes, la hausse globale est de 4 % par rapport à 2021, avec 5 494 greffes réalisées (contre 5 901 en 2019, avant la crise sanitaire). L’activité globale reste toutefois moindre qu’avant la crise sanitaire, souligne l’Agence de la biomédecine. Au 1er janvier, tous organes confondus, 10 810 patients étaient en liste d’attente active, immédiatement éligibles à une greffe d’organe.
Le Figaro, 13/02