Exposition « Cancers »
Dans un entretien accordé à Figaro.fr, Laurence Caunézil, muséographe, présente l’exposition « Cancers » proposée jusqu’à l’été prochain à la Cité des sciences et de l’industrie. Elle souligne que « le cancer reste tabou dans notre société ». « A la Cité des sciences, nous avons décidé de nous emparer de ce sujet grave. Il est à la fois scientifique, sociétal, tout autant qu’intime, parce qu’il nous renvoie à notre finitude », explique-t-elle. Elle indique : « Nous avons mis le patient et les soignants au cœur de notre propos. Mais aussi les scientifiques, puisqu’il s’agit de montrer les avancées de la recherche en cancérologie. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur l’expertise de l’Institut national du cancer et celle de nombreux médecins et chercheurs. (…) Nous irons aussi plus loin dans les explications grâce à des conférences autour de l’exposition. Par exemple, celle sur les cellules CAR‑T, armes contre les tumeurs, animée par la chercheuse à l’Inserm Karin Tarte, du CHU de Rennes. Tout au long de l’année, nous avons également prévu des médiations en direction des adolescents. En effet, l’expo est conçue pour un public scolaire, à l’entrée en troisième, classe où l’on étudie la notion de cellule ».
Lefigaro.fr, 18/01
En bref
« Les 80 décès par jour de « patients Covid » sont-ils toujours liés au virus ? », s’interroge LeParisien.fr. Seule l’analyse détaillée des certificats de décès des « patients Covid » en 2021 et 2022 permet de répondre à cette question. Actuellement, on dispose uniquement de données précises pour 2020, parues le 13 décembre. L’Inserm a recensé cette année-là « 69 238 décès directement dus au Covid-19 », au sens où le Covid a été identifié dans les certificats de décès comme étant la cause initiale de la mort. Mais l’Inserm ne sera pas en mesure de dresser un bilan semblable pour 2021 et 2022 avant plusieurs mois. Pour ces deux dernières années, « les causes médicales de décès sont toujours en cours de codage, il n’est donc pas possible de mesurer la mortalité due au Covid-19 pour l’instant », conclut Santé publique France.
LeParisien.fr, 18/01
Moderna vient de dévoiler des résultats d’efficacité probants chez les plus de 60 ans de son candidat vaccin à ARN messager contre le virus respiratoire syncytial (VRS). Ce virus, dont l’épidémie hivernale cause la bronchiolite des bébés, a une mortalité similaire à la grippe chez les personnes âgées ou à risque, en aggravant les maladies préexistantes comme l’asthme et en créant des complications telle la pneumonie. Il s’agira du premier vaccin ARN pour un virus autre que le Covid.
Les Echos, 19/01
Une étude américaine note un lien entre la présence de certains produits chimiques dans le vagin de la mère et la prématurité. L’étude a été publiée dans la revue scientifique Nature Microbiology. Pour parvenir à leurs conclusions, les scientifiques de l’université de Columbia ont suivi 232 femmes dans leur deuxième trimestre de grossesse jusqu’à la naissance de leur enfant. Elles sont 80 à avoir vécu un accouchement prématuré. Les chercheurs ont prêté une attention particulière au « métabolome vaginal » des femmes qu’ils ont suivies. Il s’agit de l’ensemble des petites molécules – appelées métabolites – que l’on trouve dans une partie du corps. 700 métabolites différents ont été identifiés. Certains étaient particulièrement élevés chez les femmes ayant vécu un accouchement prématuré. « Plusieurs de ces métabolites sont des produits chimiques qui ne sont pas produits par le corps humain ou les microbes », explique le Pr Tal Korem, qui a participé à l’étude.
Huffingtonpost.fr, 18/01
Fatigue, douleurs, maux de tête, troubles digestifs… les femmes peuvent souffrir de différents symptômes liés à un syndrome prémenstruel. Selon des chercheurs à l’université de Tsukuba (Japon), améliorer son mode de vie pourrait les atténuer. Les chercheurs japonais ont examiné près de 77 études anglaises et japonaises. L’étude, publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, a dévoilé de potentiels facteurs de risque qui pourraient favoriser la prévalence et la gravité de la dysménorrhée primaire et du syndrome prémenstruel. Les chercheurs ont constaté que différents éléments ont une incidence sur la prévalence et la gravité des symptômes survenant lors des règles. Ils ont notamment cité des caractéristiques physiques tels que l’âge et l’indice de masse corporelle (IMC), la durée des règles ou les cycles irréguliers. Certains modes de vie incluant le manque de sommeil ou le tabagisme favoriseraient également la survenue de troubles liés au cycle menstruel.
Pourquoidocteur.fr, 18/01