Covid : recommandation de la vaccination des enfants à risque dès 6 mois
La Haute autorité de santé (HAS) recommande la vaccination contre le Covid-19 « des enfants âgés de 6 mois à 4 ans inclus à risque de forme grave de la maladie et de décès et celle des enfants de cette classe d’âge qui vivent dans l’entourage d’une personne immunodéprimée ou non répondeur à la vaccination ». Le produit autorisé est le Comirnaty de Pfizer, approuvé pour cette classe d’âge par l’Agence européenne du médicament (EMA) le 25 novembre. Les enfants atteints d’une des pathologies suivantes sont ciblés : les cardiopathies congénitales, les maladies hépatiques chroniques, les maladies cardiaques et respiratoires chroniques (y compris l’asthme sévère), les maladies neurologiques, l’immunodéficience primitive ou induite par médicaments, l’obésité, le diabète, les hémopathies malignes, la drépanocytose et la trisomie 21. Sont également inclus dans l’avis « les enfants porteurs d’une des comorbidités identifiées préalablement chez les adultes comme facteurs de risque de développer une forme grave de la maladie » (cancer récent, maladie rénale chronique ou handicap neurologique). Par ailleurs, les médecins doivent pouvoir proposer la vaccination à des enfants en dehors de cette liste, selon « une appréciation du rapport bénéfice-risque individuel ».
Libération, 20/12
Deux vaccins contre Ebola fournissent une immunité d’au moins un an chez les adultes et les enfants
Selon les premiers résultats d’un essai clinique de différents vaccins contre Ebola, deux vaccins contre Ebola fournissent une immunité d’au moins un an chez les adultes et les enfants. Une grande collaboration internationale composée de pays d’Afrique (Libéria, Sierra leone, Guinée, Mali) et des pays du nord (États-Unis, Angleterre et France) ont réalisé un essai clinique de phase 2, avec trois stratégies vaccinales différentes : l’une avec le vaccin de Merck, l’une avec le vaccin de Janssen et une troisième avec le vaccin de Merck et un booster, un rappel au bout de deux mois. Les chercheurs ont évalué la tolérance, la sécurité et la durée de l’immunité chez 1.400 adultes et 1.401 enfants de plus d’un an en fonction de ces trois stratégies vaccinales. Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’ANRS Maladies Infectieuses Emergentes, directeur de recherche à l’Inserm et auteur principal de l’étude, a accordé une interview à Radiofrance.fr et France Culture.
Radiofrance.fr, France Culture, 19/12
Reprise du communiqué de presse du 14/12/2022 : « Des résultats prometteurs concernant la sûreté et la réponse immunitaire induite par la vaccination contre Ebola »
En bref
Dans un avis rendu public hier, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) prévient qu’à l’approche des fêtes et des réunions familiales, les autorités et les Français doivent « amplifier le plus rapidement possible » les efforts pour éviter aux hôpitaux d’être débordés par les épidémies hivernales. L’épidémie de Covid semble désormais entrer dans une phase de décroissance tout comme celle de bronchiolite, a noté le virologue, Bruno Lina, lundi. L’épidémie de grippe est cependant en train de monter, a‑t-il temporisé. En dépit des appels répétés du gouvernement à porter le masque, notamment dans les lieux de promiscuité, « il est observé un très faible niveau du port du masque dans les transports en commun et autres lieux clos », note le Covars. Face à cette attitude, le comité ne tranche pas sur l’idée d’obliger les Français à se couvrir le nez et la bouche, mais en recense les avantages et les inconvénients. « Nous entrons maintenant dans une nouvelle histoire des maladies infectieuses, où il y aura chaque année une triple épidémie hivernale qui nécessitera les mêmes gestes. Il est un peu difficile d’envisager le recours à l’obligation chaque année », a fait valoir Brigitte Autran, la présidente du Covars.
Les Echos, 20/12
Deux études, l’une sur le cancer du poumon, l’autre sur le cancer du sein, apportent de nouveaux éléments attestant de l’effet cancérogène de la pollution de l’air. La première, une étude britannique, montre que la pollution de l’air est un facteur de risque de cancers bronchiques non à petites cellules, en particulier chez les non-fumeurs qui présentent fréquemment des mutations du gène de l’EGFR. Dans le cancer du sein, Xenair est un vaste projet coordonné par le département Prévention Cancer Environnement du centre Léon-Bérard de Lyon (unité Inserm) qui cherche à mieux caractériser le lien entre exposition chronique à faible dose aux polluants de l’air et cancer du sein. Sur huit polluants étudiés, cinq sont associés à un risque accru. Le projet s’appuie sur la cohorte nationale E3N qui suit depuis 30 ans 100 000 femmes affiliées à la MGEN, âgées de 40 à 65 ans à l’inclusion en 1990.
Lequotidiendumedecin.fr, 19/12
Medical Devices Venture annonce que sa filiale, Dextrain, startup labellisée Deeptech par la BPI, lance son programme de développement Dextrain-Haptics visant à créer une nouvelle solution pour l’évaluation et la rééducation des troubles de sensibilité tactile. Ce nouveau dispositif viendra compléter le Manipulandum et permettra d’avoir l’évaluation motrice et sensorielle la plus complète en rééducation de la dextérité fine. Le Manipulandum de Dextrain, récompensé par les prix Reeduca Innov” et Inovation Handicap de la Sofmer, est le fruit du travail de recherche mené au sein des laboratoires de recherche de l’Inserm et a été développé pour mieux évaluer quantitativement et rééduquer spécifiquement la dextérité manuelle et ses composants clés (dissociation des doigts, coordination, timing, etc.).
LesEchos.fr, 19/12