Mucoviscidose : un traitement innovant généralisé aux enfants
Un traitement innovant contre la mucoviscidose va être généralisé en France pour les enfants, alors qu’il était jusqu’ici disponible seulement pour les malades de 12 ans et plus, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. « Le Kaftrio, un traitement jusqu’alors expérimental, va être généralisé pour les enfants atteints de mucoviscidose », a indiqué le ministre dans un entretien au Journal du Dimanche. Le Kaftrio, produit par le laboratoire américain Vertex, fait partie d’une catégorie innovante de médicaments contre cette maladie d’origine génétique. M. Braun souligne : « Les résultats sont extraordinaires, ils permettent une vie quasiment ordinaire. C’est un espoir immense pour les 5 500 enfants malades. Il sera disponible en officine très rapidement, sur prescription hospitalière ».
Le Journal du Dimanche, 18/12, La Croix, 19/12
Alcool, tabac, cannabis : baisse de la consommation chez les collégiens français
Les consommations d’alcool, de tabac et de cannabis ont nettement baissé en 2021 chez les collégiens français, confirmant une tendance à l’œuvre depuis plus d’une décennie et probablement accentuée par la pandémie, révèle un travail publié vendredi sous l’égide de l’OMS Europe. Les chercheurs, qui ont interrogé un échantillon de quelque 2.000 collégiens en métropole, concluent à « une accélération du déclin de l’usage du tabac, de l’alcool et du cannabis chez les jeunes », dans un compte-rendu publié par la revue de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFTD). Sur les collégiens sondés, près de deux sur trois (64,1%) ont déjà consommé de l’alcool, près de trois sur dix (29,1 %) des cigarettes et près d’un sur dix (9,1%) du cannabis. En 2010, ces chiffres étaient respectivement de 83,2 %, de 51,8 % et de 23,9 %. Ce travail a été réalisé par plusieurs organismes français, dont l’OFTD, l’Inserm et l’École des hautes études en santé publique (EHESP), et s’inscrit dans un programme international d’études, chapeauté par l’OMS. Les chercheurs observent aussi un déclin de la consommation récente ou quotidienne, que ce soit pour l’alcool, le tabac ou le cannabis. Ces résultats confirment une tendance générale à la baisse au cours de la dernière décennie, mais ils marquent aussi une accélération de ce déclin.
AFP, 16/12, Doctissimo.fr, 17/12
En bref
Selon une étude publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia, la perte de poids en vieillissant pourrait être un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. « Si, après une augmentation constante du poids à mesure que l’on vieillit, il y a une perte de poids inattendue après la quarantaine, il [faudrait] consulter son [médecin] et comprendre pourquoi », estime le professeur Rhoda Au, de l’université de Boston qui a participé à l’étude. Pour parvenir à leurs résultats, les scientifiques ont analysé les données d’une autre étude, la Framingham Heart Study, dont les participants de la ville du Massachusetts ont été suivis pendant quatre décennies. Leur poids était mesuré tous les deux à quatre ans. Ainsi, les scientifiques ont comparé les taux de démence de tous les participants, c’est-à-dire ceux dont le poids a augmenté, a diminué ou est resté stable.
Pourquoidocteur.fr, 18/12
Une soixantaine d’enseignants-chercheurs, chercheurs, et étudiants ont été récompensés, lundi 12 décembre, pour leur travail à l’université Côte d’Azur. Francetvinfo.fr a rencontré deux lauréates du prix d’excellence 2022 à l’université Côte d’Azur, dont Corine Bertolotto, Directrice de recherche à l’Inserm, Université Côte d’Azur, responsable de l’équipe Biologie et Pathologie des mélanocytes qui partage avec son confrère Robert Balloti le prix académique de la société européenne de recherche sur les cellules pigmentaires (ESPCR). Corine Bertolotto a été récompensée pour son travail depuis vingt ans sur les mécanismes de la dégénérescence des mélanocytes, des cellules responsables de la pigmentation de la peau. Ses travaux devraient permettre de grandes avancées sur la biologie des mélanomes de l’œil. Une pathologie qui n’exprime pas de symptômes et dégénère rapidement en métastases incurables.
Francetvinfo.fr, 18/12
Une nouvelle étude américaine portant sur des souris a découvert que certaines bactéries du microbiote intestinal pouvaient permettre de se motiver plus facilement à faire de l’exercice physique et amélioraient les performances sportives. Certaines espèces de bactéries intestinales activent les nerfs de l’intestin pour favoriser l’envie de faire de l’exercice, révèle une étude, menée par des chercheurs de la Perelman School of Medicine de l’université de Pennsylvanie et publiée dans la revue Nature.
Pourquoidocteur.fr, 16/12