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Covid-19 : renforcer le port du masque, les gestes barrière et la vaccination, campagne vaccinale de l’automne : niveaux insuffisants – Un traitement de l’arthrose du genou pourrait l’aggraver – Des milliers de SDF, malades mentaux, en manque de soins – Lien direct entre activité physique, facteurs de risque cardiovasculaires et santé cérébrale.

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Covid-19 : renforcer le port du masque dans les lieux clos

Brigitte Autran, immunologue, présidente du comité d’experts chargé d’informer le gouvernement (Covars), appelle à appliquer les gestes barrière contre le Covid-19. Dans les hôpitaux, les admissions en soins critiques de patients atteints par le Covid-19 augmentent, après quatre semaines de baisse. Vendredi, Santé publique France avait enregistré 48 629 cas de contamination, soit + 46 % par rapport à la semaine précédente. Ce rebond inquiète le gouvernement, qui a interrogé les experts du Covars. Pour le JDD, sa présidente, Brigitte Autran évalue cette option. Son organisme doit remettre un avis sur la situation épidémique dans les jours qui viennent. Elle souligne : « Pour l’instant, on ne parle pas réellement de neuvième vague, mais nous sommes dans une ascension. La circulation du virus croît de façon importante ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas une augmentation plus rapide qu’auparavant, mais une dynamique équivalente aux deux précédentes vagues ». Brigitte Autran indique : « Nous demandons à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination. Les personnes qui sont à risque de forme grave, celles qui ont plus de 60 ans, peuvent aussi avoir recours au traitement précoce, qui permet d’éviter 75 % des formes graves et 90 % des décès. Nous avons tous les moyens de nous battre et il faut donc les utiliser ». « Il faut aller vers un port du masque le plus possible dans les lieux clos », estime-t-elle.

Le Journal du Dimanche, 04/12

Un traitement courant de l’arthrose du genou pourrait l’aggraver

L’efficacité des injections de corticostéroïdes, un traitement pour soulager les douleurs liées à l’arthrose du genou, est remise en cause. Les chercheurs estiment qu’elles pourraient faire progresser la maladie, selon deux nouvelles études présentées au congrès annuel de la Société nord-américaine de radiologie, the Radiological Society of North America (RSNA). Dans la première étude, les scientifiques ont suivi 210 participants pendant deux ans. Parmi eux, 44 ont reçu des injections de corticostéroïdes, 26 des injections d’acide hyaluronique et 140 n’ont eu aucune injection. Pour analyser l’impact du traitement sur les patients, les chercheurs ont comparé les IRM faites deux ans avant, pendant et deux ans après les injections. Résultats : celles de corticostéroïdes étaient associées à une progression de l’arthrose du genou. En revanche, celles d’acide hyaluronique n’étaient pas associées à une aggravation de cette maladie. Au contraire, il y avait plutôt un ralentissement comparativement au groupe témoin n’ayant pas eu d’injections. Dans la deuxième étude, les scientifiques ont comparé la progression de l’arthrose pendant trois ans chez 150 patients : 50 ont reçu des injections de corticostéroïdes, 50 d’acide hyaluronique et 50 autres n’ont rien reçu. Cette fois, le suivi a été réalisé par radiographie à rayons X. Ici aussi, les résultats montrent que les personnes qui ont reçu des injections de corticostéroïdes ont eu une augmentation de leur arthrose du genou.

Pourquoidocteur​.fr, Aufeminin​.com, 03/12

En bref

Alors que l’épidémie de Covid-19 connaît un rebond, 9,4 % des plus de 80 ans et 7,2 % des 60 – 79 ans ont reçu une nouvelle injection, soit 2 millions de doses distribuées depuis le 3 octobre. Les chiffres de la campagne vaccinale de l’automne sont bien moins élevés que ce qu’espérait le ministre de la Santé, François Braun, qui a tiré la sonnette d’alarme, début novembre. « Des niveaux de vaccination insuffisants », a redit, mardi 29 novembre, le ministère de la santé, qui espère une mobilisation de l’ensemble de parties prenantes – les personnes à risques, leur entourage, comme les professionnels de santé. « C’est d’autant plus important qu’on est à un mois des fêtes et compte tenu de la dégradation de la situation épidémiologique depuis quelques jours », insiste-t-on au ministère. Selon la cinquième enquête issue du projet Slavaco menée par Jeremy Ward, sociologue à l’Inserm, 72 % des répondants étaient volontaires pour faire un rappel si celui-ci était recommandé pour leur cas. Ces réponses ont été recueillies en été. Force est de constater que cette volonté affichée s’est érodée à l’automne.

Le Monde, 04/12

Selon le Dr Norbert Skurnik, président de l’Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp), en Ile-de-France, des dizaines de milliers de SDF sont des malades mentaux, en manque de soins. « Nous n’avons plus la capacité de soigner comme on voudrait », a déploré le 29 novembre le Dr Skurnik. Le psychiatre, interrogé lors d’une journée de grève organisée par la profession, a illustré son propos en indiquant que « 60 à 70.000 personnes, dont au moins 60 % sont des malades mentaux, errent en dehors de toute institution et de tout domicile » en Ile-de-France. Lefigaro​.fr souligne que les études portant sur les personnes précaires sont assez rares. En 2010, l’Observatoire du Samu social a mené avec l’Inserm une enquête sur la santé mentale des sans-domicile en Ile-de-France. L’équipe de recherche estimait que plus d’un tiers de cette population souffrait de troubles psychiatriques sévères.

Lefigaro​.fr, 02/12

Le Temps rend compte des travaux de Géraldine Poisnel, neurobiologiste de l’Inserm, à l’université de Caen, et son équipe, qui viennent de montrer, sur un groupe de 135 personnes âgées de plus de 65 ans, que le volume de matière grise du cortex cérébral est plus important si celles-ci pratiquent régulièrement une activité physique (vélo, marche, course, jardinage) que si elles sont complètement sédentaires. « Pour la première fois, nous avons établi un lien direct entre activité physique, facteurs de risque cardiovasculaires et santé cérébrale », se félicite Géraldine Poisnel. En outre, « les personnes les plus actives présentaient un meilleur métabolisme du glucose dans le cerveau, un processus physiologique indispensable qui se dégrade chez les patients atteints de démence sénile », observe Géraldine Poisnel, qui avance l’idée d’inclure l’activité physique dans la stratégie nationale de lutte contre le vieillissement du cerveau en France.

Le Temps, 03/12