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Pour un nouvel institut dédié aux cancers des femmes – La sensibilisation aux cancers masculins fédère peu en France – Endométriose – Prévention de la maladie d’Alzheimer par l’alimentation

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« Pour un nouvel institut dédié aux cancers des femmes »

Anne Vincent-Salomon, pathologiste, responsable du pôle de médecine diagnostique et théranostique de l’Institut Curie, présente dans une interview au Figaro le nouveau projet d’instituts hospitalo-universitaires (IHU) qu’elle pilote pour une nouvelle structure entièrement dédiée aux cancers des femmes, conçue en association avec l’université Paris Sciences et Lettres. Elle souligne : « L’objectif est de créer la rupture et d’innover. Or, pour travailler tous ensemble, les équipes ont besoin de moyens financiers et de personnel. C’est ce à quoi, si nous sommes retenus, nous emploierons les dotations de l’IHU, qui s’élèvent à 50 millions d’euros sur 10 ans, soit 5 millions par an. Nous n’utiliserons pas cet argent pour construire un nouveau bâtiment, mais nous le consacrerons à coordonner et à développer des projets pour faire de la France un leader de l’innovation contre les cancers féminins ». Et d’ajouter : « Nous souhaitons caractériser les tumeurs du sein et gynécologiques, à très grande échelle, de façon extensive, qu’elles soient fréquentes ou au contraire très rares, un peu comme une cartographie de toutes les tumeurs recensées. Il faut par ailleurs comprendre les mécanismes de dormance, les mécanismes épigénétiques qui font que les cellules se transforment, et pourquoi les femmes à risque développent tel ou tel type de cancer à un certain âge. Sur le plan de la recherche clinique, nous voulons ajuster les traitements aux âges des patientes de façon que les séquelles soient les plus anodines possibles ».

Le Figaro, 07/11

La sensibilisation aux cancers masculins fédère peu en France

Movember, la campagne annuelle de sensibilisation aux cancers de la prostate et du testicule, ne prend pas en France. Jusqu’à la fin du mois, les hommes sont invités à laisser pousser leur moustache afin de sensibiliser aux cancers masculins et de lever des fonds pour la recherche. « Le mouvement a une aura beaucoup plus réduite qu’Octobre rose », reconnaît Christian Wiltord, secrétaire de l’association de patients Cerhom, dédiée aux cancers de la prostate et du testicule. Pour ce dernier, ce manque de visibilité découle en grande partie du tabou entourant ces pathologies qui s’attaquent aux organes sexuels des hommes. Si la mortalité des cancers masculins est bien moindre que celle du cancer du sein, leur prévalence n’est pas anecdotique. Premier cancer masculin, le cancer de la prostate touche chaque année plus de 35 000 hommes. Le cancer du testicule, lui, ne représente que 1 à 2 % des cancers masculins, mais c’est le plus fréquent chez les 15 – 45 ans. En l’absence de test probant, la politique de santé publique ne mise pas sur un dépistage collectif, d’où le faible intérêt pour Movember.

La Croix, 07/11

Lire l’actualité : « Cancer de la prostate : identification d’une nouvelle cible thérapeutique et d’un marqueur pronostique »

En bref

Face au grand flou qui entoure l’endométriose, certaines femmes se tournent vers des thérapeutes peu fiables, parfois proches des tendances sectaires, hors de tout suivi médical. Selon une vaste enquête lancée en 2019 et menée par Marina Kvaskoff, épidémiologiste à l’Inserm à l’hôpital Paul-Brousse à Villejuif, (étude ComPaRe), près de 65 % des femmes atteintes d’endométriose ont déjà testé une « pratique alternative comme l’ostéopathie, le yoga, la méditation ou la sophrologie » afin de tenter de réduire les douleurs engendrées par la maladie.

Francetvinfo​.fr, Doctissimo​.fr, 04/11

Lire l’article : « Endométriose : point d’étape sur les recherches en cours à l’Inserm »

Le régime Mind, un dérivé du régime méditerranéen, est adapté à la prévention de la maladie d’Alzheimer (MA). Il met particulièrement l’accent sur les aliments associés à la santé cérébrale : légumes verts à feuilles, les petits fruits, les noix, les fruits de mer, mais aussi polyphénols, acides gras oméga 3, les légumineuses et céréales complètes à index glycémique bas. « Dans notre laboratoire, nous avons mené une étude épidémiologique, qui a pu mettre en évidence qu’une alimentation présentant une charge glycémique élevée, liée à une consommation excessive des carbohydrates raffinés, est un facteur de survenue de MA chez des patients porteurs du génotype APOE‑4 », affirme Sylvaine Artero, chercheuse à l’Inserm, Institut de génomique de Montpellier.

Lequotidiendumedecin​.fr, 04/11

Lire le communiqué de presse : « Alzheimer : les collations sucrées feraient mauvais ménage avec les prédispositions génétiques »